De BAR à Mercedes - Dans quoi s’embarque Lewis ? (1/3)

C’est clairement le transfert de l’intersaison 2012-2013 : Lewis Hamilton a pris la décision de troquer une combinaison McLaren Mercedes que Woking souhaitait pourtant encore le voir porter l’an prochain, contre une de l’équipe Mercedes, en lieu et place de Michael Schumacher. Un contrat de trois saisons lie désormais celui qui a passé ses six saisons en F1 avec le team de Woking. Pour trouver quoi ? ToileF1 se penche sur l’aspect purement statistique de Mercedes sur plus d’une décennie, et constate, s’il en était besoin, à quel point l’histoire du team est des moins linéaires…

L’existence de la structure de Brackley remonte à 1999. Née du projet quelque peu cynique d’un tout nouveau team basé autour de Jacques Villeneuve (champion du monde 1997 avec une Williams au-dessus du lot) avec Craig Pollock à la… barre, l’équipe BAR naît dans la controverse (le team proposera initialement deux livrées différentes pour ses monoplaces).

11ème du championnat du monde, le team vit une première année des plus délicates, grevée d’un manque de vitesse latent et de gros ennuis de fiabilité. L’identité BAR demeurera en F1, en partenariat avec Honda, jusqu’en 2005. Une période difficile, voyant Villeneuve perdre sa stature au sein même de son team, concurrencé qu’il est par des pilotes du calibre d’Olivier Panis et de Jenson Button, qui ne se laissent pas intimider par la guerre psychologique menée par l’enfant gâté de la F1.

La nouvelle figure de proue pour les mécaniciens et les ingénieurs s’appelle alors bien vite Jenson Button : travailleur, catalyseur et capable de mener le développement technique dans la bonne direction, le Britannique, -dont le style encore un peu playboy prend le dessus sur le stable jeune homme vu aujourd’hui- a très faim, après une année 2002 des plus difficiles avec Renault.