Dennis met "5/10" à McLaren : "Nous ne sommes pas assez bons"
Le président du Groupe McLaren, Ron Dennis, s'est penché sur la saison de son équipe mais aussi son avenir, avant une année 2017 qui pourrait rebattre les cartes en faveur du constructeur britannique et de Honda.
Jenson Button, McLaren, Fernando Alonso, McLaren et Ron Dennis, McLaren
McLaren
Après une catastrophique saison 2015, McLaren-Honda a redressé la barre en 2016 avec des résultats plus constants et moins de problèmes de fiabilité.
Une situation en nette amélioration donc, sur le plan des performances, mais qui demeure évidemment loin des standards de la marque puisque aucun podium n'a été signé depuis le GP d'Australie 2014, première course de l'ère turbo hybride, quand l'écurie britannique disposait encore d'une unité de puissance Mercedes.
Ainsi, c'est avec un mélange d'optimisme prudent et de réalisme froid que Ron Dennis, quand il lui est demandé d'attribuer une notre sur 10 à son équipe en 2016, répond : "Environ 5."
"Nous ne sommes simplement pas assez bons. Nous sommes ici pour gagner des courses et nous ne gagnons pas de courses, mais nous allons dans la bonne direction."
La bonne direction est sans doute aussi celle qui mène vers 2017 puisque, pour la première fois depuis trois saisons, une évolution réglementaire majeure pourrait rebattre les cartes en favorisant à la fois des évolutions sur le plan aérodynamique - pour rendre les F1 nettement plus rapides en virage - mais aussi sur le plan moteur, avec l'abandon du système des jetons et donc une libéralisation du développement, dans la limite des cinq unités de puissance par saison.
"Notre nouveau moteur tourne actuellement sur le banc d’essais et c’est plusieurs mois plus tôt que notre moteur de l’année dernière", se réjouit Dennis. "Nous sommes bien avancés sur la voiture et faisons de vrais bons pas en avant."
"Comme tout le monde vous l’a dit, les voitures vont être quatre, peut-être cinq ou six secondes plus rapides, et je pense que c’est là que les grands pilotes vont commencer à exceller."
Button va s'ennuyer
Et, concernant les pilotes justement, il n'est pas de ceux qui croient que Jenson Button, sous couvert d'une année en tant que réserviste après 17 comme titulaire dans la discipline, se prépare simplement à la retraite. Non, il pense même que le Champion du monde 2009 risque de s'ennuyer.
"Nous sommes tous un peu fatigués mentalement, et pour un pilote c’est physique et mental, et j’aimerais voir où il en sera dans quatre mois. Je pense qu’il s’ennuiera beaucoup, je pense qu'il sera à nouveau affamé, et je pense que l’opportunité de le voir revenir existe."
Puis, concernant l'idée de ce contrat particulier qui cantonne Button à un rôle de suppléant en 2017 avant de lui offrir, potentiellement, la possibilité de remonter à temps plein dans le baquet pour 2018, Ron Dennis explique ce que McLaren avait en tête.
"Nous voulons qu’il soit pleinement impliqué dans toutes les choses que nous développons et donc nous avions besoin d’empêcher que ces données aillent vers une autre équipe. Donc vouloir qu’il soit impliqué signifiait l’avoir sous contrat pour 2018 et c’est ce que nous avons fait."
"Il est difficile de prédire ce qui va se passer en 2018. Mais je ne pense pas qu’avoir trois grands pilotes est un mauvais problème à avoir. Je m’inquiéterai de la décision quand elle devra être prise."
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