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Départ : Que fait le pilote à l'extinction des feux ?

En Formule 1, la première arme d’un pilote lors d’un Grand Prix reste le départ

En Formule 1, la première arme d’un pilote lors d’un Grand Prix reste le départ. C’est aussi le moment où il peut perdre gros, d’où l’importance de réussir un envol parfait. A Monaco, circuit où il est extrêmement difficile de doubler, ce sera une nouvelle fois le cas dimanche prochain.

Cette année, malgré l’introduction des nouvelles unités de puissance V6 turbo, la procédure de départ n’a pas changé pour les pilotes, même si les données techniques ont évolué. Pour prendre un bon envol, tout se passe au niveau de l’embrayage sur la monoplace lorsqu’elle est immobilisée sur la grille de départ. Les commandes de l’embrayage se situent au niveau du volant, comme le rappelle Pat Symonds.

« D’abord, c’est plus efficace d’avoir deux pédales, ainsi on élimine le temps que l’on prendrait pour déplacer le pied droit sur la pédale de freins. Deuxièmement, on utilise deux palettes au volant et ce serait impossible à faire avec un embrayage au pied », explique le directeur technique de Williams à F1 Racing.

Ces deux palettes, le pilote va devoir les utiliser d’une manière très précise à laquelle il aura pu s’entraîner de nombreuses fois lors des essais libres, avec des essais de départ en bout de pitlane. C’est notamment à ce moment que le pilote définit avec le plus de précision possible le point de patinage de sa monoplace. Un élément fondamental pour le moment de l’extinction des feux.

« Quand il prend un départ, le pilote tire complètement sur la première palette », décrit Symonds. « Ensuite, il utilise la seconde palette pour trouver le point de patinage qu’il a repéré en utilisant notamment les lumières sur le tableau de bord. La palette qui est complètement tirée a la priorité et l’embrayage est donc désengagé à ce moment. »

« Quand les feux s’éteignent, il relâche rapidement la première palette et l’embrayage s’engage en fonction de qui a été déterminé avec la deuxième palette. Au fur et à mesure que la vitesse augmente, le pilote relâche graduellement cette seconde palette jusqu’à ce que l’embrayage soit totalement enclenché. Théoriquement, c’est ce qui donne le meilleur départ possible. »

Chez Williams, les départs ont été un point fort lors des premières courses de la saison, avec notamment plusieurs envols très remarqués de Felipe Massa. Mais pour qu’un départ soit parfaitement réussi, beaucoup de données entre en jeu.

« Tout doit fonctionner ensemble. La température des pneus doit être correcte. L’embrayage doit aussi être à la bonne température, et les roues arrière doivent tourner environ 8 à 10% plus vite que les roues avant. Le tour de formation doit être réussi pour utiliser l’inertie du moteur pour entraîner les roues arrière, mais pas trop car sinon cela cause un patinage excessif. »

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