Deux crashs en deux jours pour le rookie Giovinazzi
Deux accidents en un week-end. Tel est le dur bilan du Grand Prix de Chine pour Antonio Giovinazzi qui, après un week-end d'exception à Melbourne, goûte à la dure réalité de la Formule 1.
Photo de: LAT Images
Remplaçant Pascal Wehrlein au pied levé en raison de la blessure au dos (ou aux cervicales ?) de celui-ci, Antonio Giovinazzi avait en effet connu des débuts de rêve à Melbourne en se qualifiant à moins de deux dixièmes de son expérimenté coéquipier Marcus Ericsson avant d'accrocher la 12e place lors de la course.
Le manque d'expérience du vice-Champion GP2 2016 s'est toutefois fait ressentir à Shanghai, où à deux reprises, il a détruit sa voiture après en avoir perdu le contrôle à la sortie du dernier virage. Une fois à la fin de la Q1, une autre au quatrième tour de la course.
"Ce n'était pas mon week-end", lâche Giovinazzi. "J'ai commis la première erreur en qualifications, et aujourd'hui, j'ai simplement mis les pneus secs trop tôt. Quand je suis revenu en piste dans la ligne droite des stands, j'ai eu de l'aquaplaning et j'ai perdu la voiture d'un coup, rien à faire."
"Je veux d'abord présenter mes excuses à l'équipe, parce qu'elle a fait un travail fantastique pendant toute la nuit pour reconstruire la voiture pour aujourd'hui. Pardon d'avoir commis cette erreur. L'important, maintenant, c'est d'effacer ce week-end de mon esprit et de continuer à travailler, en espérant revenir plus fort la prochaine fois."
Antonio Giovinazzi confirme que c'est lui qui a pris la décision de passer les gommes pour le sec lors de l'intervention de la voiture de sécurité virtuelle, après avoir envisagé de le faire dès le départ.
"J'ai réfléchi, pour être honnête, à peut-être prendre le départ en slicks, mais c'était trop risqué, et franchement, ça n'avait pas de sens de le faire", poursuit l'Italien. "Donc nous sommes partis avec les intermédiaires. Mais ensuite, quand j'ai vu la VSC et l'assèchement de la piste, j'ai simplement décidé de chausser les pneus secs. Peut-être que c'était un peu trop tôt, mais certaines voitures de tête ont pris la même décision, dont Sebastian [Vettel]. J'ai commis une erreur, et je dois en tirer des leçons."
Une troisième chance à Bahreïn ?
Giovinazzi va désormais espérer, sans mauvais sentiment envers Pascal Wehrlein, avoir l'opportunité de disputer un troisième Grand Prix à Bahreïn, même si cela signifierait qu'il ne serait plus éligible pour participer aux essais privés en tant que jeune pilote pour Ferrari en cours de saison.
"Bien sûr, la fin du week-end de Melbourne était meilleure que celle-ci, donc j'espère que j'aurai une autre opportunité de montrer ce que j'ai montré à Melbourne", reconnaît le transalpin. "Je serai à Bahreïn en rouge, en tant que troisième pilote Ferrari, et on verra ce qui se passera pour Pascal."
Une décision sur la présence de Wehrlein au circuit de Sakhir devrait être prise en début de semaine.
Propos recueillis par James Roberts
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