Di Grassi détaille les facteurs de la performance à Bahreïn

La surface de l’asphalte du circuit de Sakrir, à Bahreïn, fut réalisée à partir de 60'000 tonnes de granit importé d’Angleterre et offre une bonne adhérence lorsqu’elle est propre.

Comme l'explique Lucas di Grassi, pilote d'essais Pirelli, la meilleure façon de gagner du temps sur le tracé situé au milieu du désert est de bénéficier d'une excellente traction, particulièrement à la sortie des virages précédants les nombreuses lignes droites.

“J’ai de bons souvenirs de Bahreïn, comme il s’agit de l’endroit où j’ai réalisé mes débuts en F1 en 2012 avec Virgin”, commence le Brésilien. “Bahreïn est un gros challenge du point de vue de la consommation pneumatique et des réglages de la voiture. Il y a de longues lignes droites obligeant à trouver un bon compromis pour l’équilibre, mais obtenir la meilleure traction possible est la clé d’un bon temps au tour”.

Comme à Shanghaï, les Mercedes pourraient être au rendez-vous, le DRS étant jugé important par Di Grassi.

“Utiliser le DRS correctement avec les pneus sera essentiel pour les qualifications. Réaliser une bonne sortie de virage avant les lignes droites, en particulier, est une façon sûre de gagner du temps. Si les roues patinent, c’est la durée de vie des pneus qui en prend un coup, et cela vous ralentira”.

L'un des gros facteurs de la performance sera également la capacité des équipes à conserver leurs enveloppes dans leur fenêtre de performance en dépit des possibles bourrasques amenant du sable en piste.

“Bahreïn est un circuit assez imprévisible en termes d’évolution de piste. Le sable représente un très gros facteur. Lorsque celui-ci est rejeté sur la piste, l’adhérence d’en trouve réduite et provoque encore plus de glissements de la monoplace, impliquant une usure des pneus accélérée”, conclut Di Grassi.