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Dossier - Les anciens pilotes Caterham - Kamui Kobayashi

Kamui Kobayashi accidenté en EL2

Kamui Kobayashi accidenté en EL2

XPB Images

Kamui Kobayashi, Caterham
Kamui Kobayashi accidenté au départ de la course
Kamui Kobayashi, Caterham F1 Team
Kamui Kobayashi, Caterham CT05
Kamui Kobayashi perd le contrôle pendant les EL2
Kamui Kobayashi abandonne dans le tour de formation
Kamui Kobayashi, Caterham F1 Team

Il y a un an, Kamui Kobayashi a décidé d’abandonner un contrat payé avec Ferrari en endurance pour rejoindre l’aventure Caterham en Formule 1. Avec le recul, ce fut probablement une erreur.

Auparavant, Kobayashi était pourtant un pilote établi en F1 après trois campagnes plutôt convaincantes au sein de l’écurie Sauber, précédées par un intérim chez Toyota qui l’avait mis sous le feu des projecteurs.

De nombreux pilotes ont du mal à abandonner leurs ambitions dans la catégorie reine du sport automobile, et c’est le cas du Japonais, préféré à Heikki Kovalainen par Caterham pour la "flamme" qu’il devait insuffler à l’équipe.

Bien que la mission de Kobayashi n’ait pas été couronnée de succès, Caterham ayant mis la clé sous la porte avant même la fin de la saison, le fait est qu’il n’a pas démérité, loin de là.

L’ancien poulain de Toyota a assis une domination implacable sur son coéquipier Marcus Ericsson, et au volant de la monoplace la moins performante du plateau, a devancé la Marussia de Max Chilton à onze reprises en quinze séances de qualifications.

Vaincu par Bianchi au moment crucial

En course, de façon similaire, Kobayashi avait toujours l’avantage sur Ericsson et menaçait fréquemment les Marussia, mais il a manqué de fermeté au moment où c’était le plus important : à Monaco, où un dépassement musclé du regretté Jules Bianchi a scellé le sort des deux équipes rivales pour le championnat 2014.

Marussia a marqué ses deux points ce jour-là, tandis que Kobayashi a franchi le drapeau à damier tant bien que mal au volant d’une Caterham endommagée par le contact avec Bianchi : tout un symbole.

Malheureusement pour le pilote japonais, le management qui a pris le contrôle de l’écurie après la vente de celle-ci, au mois de juillet, n’était que peu intéressé par ses services malgré son expérience et sa vitesse d’autant plus appréciables pour une petite équipe.

Kobayashi a dû céder son baquet à André Lotterer pour le Grand Prix de Belgique, et aurait sûrement été remplacé à nouveau si Roberto Merhi était parvenu à obtenir une Super Licence.

En Russie, le Japonais a posté un message faisant part de son inquiétude quant à la sûreté de la suspension de sa monoplace sur Facebook... Caterham a manqué les deux courses suivantes avant de revenir pour le dernier Grand Prix, sans faire d’étincelles.

Sans perspective d’avenir dans la catégorie reine du sport automobile, Kobayashi s’est tourné vers la Super Formula, championnat monoplace japonais, pour 2015. Il est monté sur la deuxième marche du podium à Okayama et se trouve à la cinquième place du championnat après trois courses, juste derrière un certain André Lotterer.

 

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