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Ecclestone - Ferrari, les Rolling Stones de la F1

Après la révélation des revenus versés par la FOM aux équipes de Formule 1 pour la saison 2015, Bernie Ecclestone est revenu sur le statut privilégié de la Scuderia Ferrari et les millions qui l’accompagnent.

Kimi Räikkönen, Ferrari SF16-H

XPB Images

Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Bernie Ecclestone, Jean Todt, président de la FIA et Christian Horner, Red Bull Racing Team Principal
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Bernie Ecclestone et Derek Warwick
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Bernie Ecclestone
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H

Depuis plusieurs années, la question des revenus redistribués aux écuries en F1 et de leur inégalité est posée et fait grandement débat.

À une répartition qui fait déjà la part belle aux structures selon leur classement sportif mais aussi selon leur histoire et leurs succès dans la discipline - et qui fait déjà l’objet d’un questionnement auprès de la Commission Européenne, entre autres problèmes, après une requête de Force India et Sauber - s’ajoute l’avantage important donné à Ferrari, lié à sa présence continue en F1 depuis 1950.

Ainsi, selon Autosport, Ferrari va toucher 168 millions d’euros pour la saison 2015 (dont plus de 61 millions au titre de sa présence en F1), soit environ 18 millions de plus que Mercedes. A l’inverse, Manor, qui a terminé le classement à la dernière place, disposera de 41 millions d'euros.

S’exprimant sur cet état de fait pour Sky Sports lors du Grand Prix de Bahreïn, Bernie Ecclestone, le directeur général du Formula One Group, assure qu’il ne verrait pas d’un mauvais œil une nouvelle répartition des revenus en F1 mais défend aussi les avantages de la Scuderia Ferrari.

"En ce qui nous concerne, cette année nous paierons l'ensemble des équipes près d’un milliard de dollars [autour de 873 millions d’euros]. Donc, ça ne ferait pas vraiment une différence pour nous qui avons cet argent. Aucune différence du tout."

"Si c’est partagé équitablement, d’accord. Si c’est partagé de manière à ce que Ferrari en bénéficie un peu parce qu’ils ont couru bien plus longtemps que n’importe qui. Et, au final, Ferrari est la Formule 1, donc ils devraient être [payés plus]. Si nous étions des gens de la pop, je voudrais avoir les Rolling Stones parce qu’ils sont numéro 1."

Refonte de la structure

La question des revenus et de leur répartition dépend des Accords Concorde, qui sont des contrats bilatéraux signés entre la FOM et l’ensemble des équipes fin 2012 qui les lient jusqu’en 2020 à la discipline reine. Ces accords régissent aussi la manière dont la F1 est dirigée et la structure de gouvernance, elle aussi décriée.

À Bahreïn, justement, Jean Todt avait expliqué que ces éléments ne pouvaient être remis en cause avant 2020, au moment du terme des conventions. Une situation qui pourrait rapidement s’avérer intenable avec des petites structures toujours en proie à plus de difficultés. "Depuis que je suis en Formule 1, ça a été comme ça", assure Ecclestone.

À propos de la question d’une refonte du système des revenus, il conclut : "C’est un petit peu difficile, mais si nous pouvions changer ces choses-là, bien sûr."

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