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Pour Ecclestone et Hill, la Grande-Bretagne devrait aider Silverstone

Quelques jours après que Silverstone a indiqué envisager la possibilité d’abandonner le Grand Prix de Grande-Bretagne après 2019, Bernie Ecclestone et Damon Hill ont réagi.

Des fans sous le podium avec des drapeaux pour Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1

Photo de: XPB Images

Bernie Ecclestone
Une vue de l'aile de Silverstone
Damon Hill, Présentateur Sky Sports
Damon Hill avec Johnny Herbert et  Jacques Villeneuve
Johnny Herbert, Sky Sports F1; Sergio Perez, Sahara Force India F1; Damon Hill, Sky Sports; Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 dans la fanzone Sahara Force India F1 Team au Woodlands Campsite
Bernie Ecclestone
Les infrastructures de Silverstone
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team, sur la scène de Silverstone
Bernie Ecclestone
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, sur la scène de Silverstone
Le logo de Silverstone

Le circuit britannique dispose d’une clause dans son engagement avec Formula One Management (FOM) lui permettant de pouvoir y mettre fin après l’édition 2019 si l’annonce de cette décision est faite avant la tenue du Grand Prix 2017.

Et c’est bien une possibilité qui est envisagée par le propriétaire du circuit, le British Racing Drivers’ Club (BRDC) – ce dont le président, John Grant, a fait part à ses membres dans une lettre envoyée avant Noël –, devant la hausse des coûts d’organisation induite par le contrat et les récentes dépenses faites pour moderniser le tracé.

Interrogé à ce sujet par ITV News, qui a révélé l’existence et le contenu de la lettre, Bernie Ecclestone, le directeur général du Formula One Group, explique : "Nous ne voulons pas perdre [le GP de Grande-Bretagne] et nous n’allons pas perdre la Formule 1 en Grande-Bretagne. Nous n’allons pas laisser tomber [les fans]. Peut-être qu’il y aura une année sans, mais normalement tout va bien se passer."

"Nous ne voulons pas le perdre à Silverstone, bien sûr. Nous allons devoir voir exactement ce qui se passe et quels sont les problèmes. Ils disent qu’ils perdent de l’argent, mais les gens ne comprennent pas pourquoi. Le circuit est rempli [de spectateurs lors des GP], et les autres pays n’ont pas des affluences aussi importantes et n’ont pas les mêmes problèmes."

"Il est aussi un peu dommage que notre gouvernement n’aide pas un petit peu, parce que le Grand Prix de Grande-Bretagne est bon pour l’Angleterre, bon pour les affaires, bon pour tout le monde."

"Ce n’est pas une question d’être bon pour la FOM non plus, parce que nous pouvons aller n’importe où. Ça ne fait aucune différence. Nous n’avons pas besoin de remplir les caisses, ce qu’elle ne fait pas quand cela arrive puisque c’est la course la moins chère que nous ayons."

"En Angleterre, il y a d’autres opportunités. Pas des circuits, deux autres opportunités. Je ne vais pas dire où. Nous verrons. Nous ne craignons pas de perdre la Formule 1 en Angleterre, je crains de perdre la Formule 1 à Silverstone, c’est tout."

Une vitrine pour la Grande-Bretagne

L’argument de l’aide gouvernementale est aussi repris par Damon Hill, champion du monde 1996 de Formule 1 mais surtout président du BRDC lorsque le contrat actuel, d’une durée de 17 ans, a été signé en 2009.

Ainsi, pour Press Association sport, il déclare : "C’est un événement national très apprécié mais, pour diverses raisons, il a toujours été très difficile d’obtenir un financement supplémentaire du gouvernement."

"Peut-être qu’il est maintenant temps de regarder le Grand Prix de Grande-Bretagne dans le contexte de ce qui se passe ailleurs et de réaliser que c’est une vitrine extrêmement bonne pour faire flotter notre drapeau et montrer notre splendeur dans ce domaine."

"Quand on réfléchit à la Grande-Bretagne post-Brexit, il faut se demander s’il ne s’agit pas exactement du genre de choses dans lesquelles nous avons besoin d’investir pour montrer ce que nous pouvons faire."

Mais il met aussi en avant la responsabilité de la Fédération Internationale de l’Automobile dans les difficultés des circuits, pour ITV News cette fois : "La FIA a la responsabilité d’aider à promouvoir les circuits et pourrait faire plus en termes d’argent. Les propriétaires de Silverstone ont fait un super boulot en supportant le fardeau, mais personne ne fait de bénéfice."

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