Ecclestone - La F1 a "la conscience tranquille" en allant courir à Bakou

En dépit des réactions émises par différentes organisations de défense des droits et libertés, Bernie Ecclestone affirme que la Formule 1 peut avoir la conscience tranquille en allant courir à Bakou, ce week-end.

Bernie Ecclestone

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Bernie Ecclestone
L'atmosphère nocturne de Bakou, les Flame Towers et la vieille ville
Le vie de la ville de Bakou
Le virage 11 avec le château
L'atmosphère de Bakou
Des volontaires du circuit de Bakou
L'atmosphère de Bakou

Au cours des semaines qui ont mené à la présentation de cette course dans les rues de Bakou, plusieurs organisations, dont Amnesty International, ont demandé aux dirigeants de la F1 de se prononcer face aux allégations de répression sociale en Azerbaïdjan. Ecclestone a toutefois minimisé la situation, ajoutant n’avoir aucun scrupule à tenir un Grand Prix de Formule 1 dans ce pays.

Lorsqu'on lui demande si la F1 a la conscience tranquille en allant courir à Bakou, il répond : “Absolument. À 100 pour cent."

“Dès que les gens parlent de droits de la personne, vous pouvez vous interroger sur comment et pourquoi cela s’applique. Est-ce que quelqu’un sait ce que les droits de la personne veulent vraiment dire ?"

Les critiques à l’endroit du gouvernement

Mais quand des reporters expliquent à Ecclestone que des journalistes sont emprisonnés pour avoir critiqué le gouvernement, il répond : “On devrait les protéger, mais tout dépend de ce qu’ils ont écrit…

Quant à savoir si les écuries ont exprimé des inquiétudes à courir dans ce pays, Ecclestone affirme : “Non. Comme moi, je crois qu’elles aimeraient bien savoir ce que veulent dire les droits de la personne. Bien des gens meurent de la famine dans le monde, et ils ont de bonnes raisons de se plaindre de ne pas être protégés."

“Nous écoutons des gens, et s’ils ont de véritables raisons de se plaindre, alors nous pouvons faire beaucoup, car c’est tout à fait juste. Je me demande si le droit de parole et ce genre d’actions… [il fait une pause], vous savez, vous pouvez avoir de gros problèmes dans bien des pays si vous vous opposez au gouvernement. Ce n’est pas aussi simple que vous le croyez.”

Ecclestone ajoute que si la F1 devait éviter tout pays où règne la corruption, il n’y aurait plus d’endroits légitimes pour y tenir des Grands Prix. “Je vais vous dire ce que nous devrions faire. Nous ne devrions pas tenir de Grand Prix dans des pays où règne la corruption. Alors où allons-nous courir ?"

Une idée folle

Ecclestone a félicité les organisateurs d’avoir construit un tel circuit, qualifié de tracé le plus difficile de la saison par Sergio Pérez.

Quand je l’ai présenté [le premier tracé], on m’a traité de fou. Je tentais de marier la vieille ville et la nouvelle. Mais il semble que cela ait fonctionné”, de dire Ecclestone.

J’ai parlé à Nico [Rosberg] ce matin, et il affirme que, contrairement à ce que les gens on dit en voyant les premières esquisses, ce sera un super circuit.”

Il ajoute : “Nous venons de quitter l'endroit le plus merveilleux au monde, l’Amérique du Nord, et comparé à ici, c’est un peu comme le trou du c** du monde, n’est-ce pas ?”

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