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Ecclestone - Lotus ne survivra pas sans Renault

Bernie Ecclestone estime que Lotus F1 ne survivra pas si le PDG de Renault, Carlos Ghosn, ne donne pas son feu vert pour un rachat de l’équipe la semaine prochaine. 

Pastor Maldonado, Lotus F1 Team

Photo de: XPB Images

Bernie Ecclestone, sur la grille
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Pastor Maldonado, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Cette semaine, Ecclestone a discuté avec le Président de Renault Sport, Jérôme Stoll, au sujet des revenus commerciaux dont bénéficierait le constructeur français en engageant de nouveau une équipe d’usine. 

Copropriétaire de Lotus F1, Gérard Lopez affirme qu’il dispose d’un contrat en bonne et due forme avec Mercedes pour assurer un plan B si Lotus n’est pas racheté et doit rester un team indépendant la saison prochaine. Néanmoins, Ecclestone laisse entendre que l’écurie d’Enstone ne pourrait pas continuer dans ces conditions. 

"Je suis sûr qu’ils arrêteront", a-t-il confié à Motorsport.com. "Ils font marcher un business qui ne réussit pas, ils n’ont pas assez d’argent pour continuer. Donc ils arrêteront. Ils sont de toute manière en difficulté financière, donc je ne peux pas croire qu’un contrat avec Mercedes va les aider."

Interrogé sur la décision finale de Renault, il a ajouté : "Pas de nouvelles. Nous attendons Monsieur Ghosn lundi."

Ecclestone trompé par Renault?

Ecclestone a également confirmé que les négociations avec Renault s’étaient compliquées quand un accord avec la FOM, qui garantissait une fourniture moteur à Red Bull pour 2016, a été annulé par un accord séparé entre l’équipe autrichienne et Renault. 

"Nous avions fait une offre, ils [Renault] ont dit qu’ils en étaient satisfaits si nous changions ceci, ceci et cela. Nous étions d’accord pour leur acheter des moteurs afin de fournir des équipes. Ils ont dit que c’était bon. Nous aurions payé pour les moteurs et nous les aurions vendus."

"Ils avaient donc une offre de notre part sur la table pour acheter des moteurs et les vendre à Red Bull, afin de nous assurer qu’ils aient un moteur, et après ils ont conclu un accord avec Red Bull. Nous essayions d’aider, mais ils n’avaient pas besoin d’aide, ils ont fait ça eux-mêmes."

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