Ecclestone maintient l'idée de "petits murs" dans certains virages
Dans l'interview accordée au site officiel de la Formule 1, Bernie Ecclestone est revenu sur les propos qu'il avait tenus avant le GP du Mexique sur la question des limites de piste.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid bloque une roue au départ de la course
XPB Images
Le directeur général du Formula One Group avait appelé à l'érection de murs dans certains virages pour empêcher les pilotes de couper à travers ou d'abuser des limites de piste. Une problématique qui a été au centre des débats suite à la course sur le tracé de Mexico avec les cas de Lewis Hamilton et de Max Verstappen.
Mais le Britannique a tenu à préciser ses propos, et notamment à la lumière des décisions des commissaires : "Ce que j’ai vraiment dit était que ces murs devraient empêcher les pilotes de sortir de piste. Parce que maintenant quand ils le font, c’est à quelqu’un de décider s’ils sont sortis parce qu’ils ont eu un problème ou parce qu’ils voulaient tirer un avantage ou parce qu’ils ont fait un erreur."
"Cela veut dire que vous devez compter sur l’opinion de quelqu’un. Si vous avez trois commissaires cela signifie qu’ils ont trois opinions. Un peut plaider pour une disqualification, un peu plaider pour une pénalité et le troisième peut dire qu’il n’y a rien de mal avec cela."
Il maintient d'ailleurs sa proposition même s'il l'affine quelque peu. "La chose la plus simple à faire pour certains virages - et je veux vraiment dire seulement certains, et des virages qui ne sont pas considérés comme dangereux, où quelqu’un pourrait en tirer un avantage en coupant - serait d’ériger des petits murs pour leur rappeler qu’il y a une ligne blanche. Cela voudrait dire que nous élevons la ligne blanche de 40 centimètres."
Ecclestone estime par ailleurs que ses propos ont été sortis du contexte et qu'il a été un grand artisan de la sécurisation de la discipline reine. "J’ai fait plus pour la sécurité en Formule 1 pendant toutes ces années que quiconque, y compris un hôpital sur les circuits, donc nous n’avons pas besoin de ces discussions."
"Je ne l’ai jamais rendu dangereux à Monaco, et c’est là depuis des décennies. Bakou n’a pas été un problème, Singapour pas de problème. Et si vous demandez à un pilote quelle course il aimerait remporter plus que tout autre, la réponse immédiate serait Monaco ! Voilà : aucun pilote ne s’est jamais plaint de Monaco."
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