Échec interdit pour Ferrari sur un Grand Prix de Hongrie décisif
Ferrari ne cache pas que le Grand Prix de Hongrie sera décisif, et qu'il devrait apporter une réponse quasi définitive quant à la possibilité ou non d’avoir une chance de battre Mercedes cette saison.
Photo de: XPB Images
Alors que le début de saison de l’écurie italienne n’a pas été à la hauteur des attentes, avec une première victoire qui n’arrive toujours pas, les deux dernières courses ont été très difficiles. Dans le même temps, la Scuderia doit faire face à la pression de plus en plus forte exercée par Red Bull, qui menace désormais clairement sa deuxième place au Championnat constructeurs.
Jusqu’à présent, et encore après Silverstone, Maurizio Arrivabene a toujours affirmé que viser le titre restait du domaine du possible. Cependant, le directeur de l’écurie de Maranello estime que Budapest marquera un tournant : si Ferrari ne s’y impose pas, les derniers espoirs pour le championnat seront probablement enterrés.
L’an passé, Sebastian Vettel avait décroché la victoire sur le Hungaroring qui avait parfaitement convenu à la monoplace rouge.
"Après cette course, nous comprendrons quelles chances nous avons et où elle se trouvent, et je crois que nous n’avons pas le droit d’échouer", assure Arrivabene. "Plus tôt dans la saison, nous avons connu des problèmes liés à certains composants de l’unité de puissance, et ils ont été résolus jusqu’à ce que, aujourd’hui, notre point fort soit le moteur. Désormais, nous devons travailler sur la fiabilité et sur d’autres domaines comme l’aérodynamique."
Priorité à la fiabilité et à l’aéro
Sur le plan aéro, justement, des évolutions doivent arriver prochainement sur la SF16-H.
"À ce stade de la saison, on ne peut pas avoir de solutions révolutionnaires", prévient Arrivabene. "Mais ça devient une priorité de résoudre les problèmes que nous avons pour améliorer l’équilibre de la voiture, et dans ce domaine il devrait y avoir des évolutions."
Cependant, une autre préoccupation occupe le haut de la liste de la Scuderia. Elle concerne évidemment la boîte de vitesses, qui a trahi Vettel par deux fois lors des deux derniers Grands Prix, engendrant systématiquement une pénalité de cinq places sur la grille de départ.
"Cette course [à Silverstone] a mis en lumière les problèmes qui ne sont pas seulement liés à ce circuit", souligne Arrivabene. "Ils avaient déjà émergé à Barcelone et à Bakou, mais ils étaient plus visibles ici. Nous devons travailler vite, mais il y a des écarts évidents. Le problème de boîte de vitesses doit être analysé pour savoir si c’est un problème de design ou de matériel."
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