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Les écuries approuvent le gel des moteurs F1 pour 2022

C'est à l'unanimité que la Commission F1 a entériné la proposition de gel des moteurs dès 2022, soutenue par Red Bull afin de conserver les blocs Honda au moins trois ans de plus.

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W11, Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, et Max Verstappen, Red Bull Racing RB16

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

La Commission F1 se réunissait ce jeudi avec à l'ordre du jour plusieurs sujets chauds concernant l'avenir de la catégorie reine. Regroupant les dirigeants de la F1, ceux de la FIA et ceux des dix écuries, cette réunion était très attendue. Elle a permis de trancher certains sujets, mais a laissé la porte ouverte à de nouvelles discussions sur d'autres thématiques.

La question la plus complexe à régler concernait la proposition de gel des moteurs à partir de 2022, faite par Red Bull dans l'espoir de pouvoir conserver le moteur Honda l'an prochain malgré le retrait du constructeur japonais. En dépit de sa nature très politique, cette décision a été approuvée à l'unanimité par l'ensemble des votants et entrera donc en vigueur dès le début de l'année prochaine. Ce gel sera maintenu jusqu'au prochain cycle de la réglementation moteur, attendu en 2025 ou 2026, et dans des conditions qui restent à préciser.

Il n'y aura en revanche aucun système d'équilibrage des performances, similaire à une Balance de Performance ou tout autre artifice. Ainsi, si un motoriste est à la traîne en 2022 par rapport à la concurrence, il n'aura plus aucune possibilité de rattraper son retard une fois le gel décrété.

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Lorsque l'idée a pour la première fois vu le jour en fin de saison dernière, elle n'était d'abord pas soutenue par toutes les équipes, mais la position des uns et des autres s'est finalement peu à peu rapprochée, jusqu'à ce vote favorable. Red Bull faisait de ce gel une condition absolue pour valider un accord de principe trouvé avec Honda, afin de ne pas avoir à dépenser des sommes importantes pour développer l'unité de puissance par la suite.

Les courses sprint restent à l'étude

La réunion de ce jeudi a également permis de tenir des discussions sur l'idée de courses sprint, souhaitées par la F1 d'abord à valeur de test sur trois Grands Prix cette saison (Canada, Italie et Brésil). Aucun vote formel et favorable ne semble avoir eu lieu sur cette proposition, mais les écuries se seraient montrées plutôt ouvertes. Elles auraient ainsi demandé un délai de réflexion pour pouvoir se pencher plus précisément sur les tenants et les aboutissants de l'organisation d'une course qualificative de 100 km le samedi. Outre son aspect qualificatif, cette course sprint pourrait également distribuer des points au championnat selon un barème à définir. Les directeurs sportifs des équipes vont travailler sur toutes les conséquences éventuelles de cette nouveauté avant de se prononcer ultérieurement.

Parmi les autres sujets sur la table, le plafonnement du salaire des pilotes a lui aussi fait l'objet d'échanges. Ce sujet n'est pas nouveau et continue de progresser, mais aucune décision définitive n'a été prise à ce jour.

Avec Jonathan Noble 

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