Résumé d'essais libres

EL3 - Hamilton encore un peu en retrait; Red Bull sort du bois

La fin des EL3 a permis une comparaison directe entre les deux pilotes Mercedes, qui disposaient des mêmes conditions de piste et de pneus tendres neufs pour réaliser leur simulation de qualification.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid

Photo de: Mercedes AMG

Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Felipe Massa, Williams FW38 en tête-à-queue
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR11
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31 devant Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H

Après avoir été placée en 1’23’’922 en EL2 par Nico Rosberg, la référence chronométrée de la dernière séance d’Essais Libres est tombée en 1’23''078, alors que les pilotes réalisaient pour la plupart une simulation de qualifications.

Des temps à comparer librement au meilleur temps réalisé avec ces monoplaces 2016 lors des essais d’avant-saison (1'23''009, Räikkönen) et la pole position 2015 (1'24"681) de Rosberg… ou celui de la pole GP2 2016 signée Pierre Gasly, en 1'27"807.

Tracé bien connu; challenge moderne différent

Pour les amateurs de chiffres, notons que les trois dernières poles en date ont été signées par les pilotes Mercedes à Barcelone (avantage Rosberg) et que la F1 a bien changé en quelques années.

Dans sa configuration actuelle (2007/2016, 4,655 km), le tour a en effet été couvert en 1’21’’670 par Kimi Räikkönen (Ferrari) en 2008… Dans sa précédente version de 4,627 km, le tracé avait été bouclé en 1'15''641 en 2005 par la Renault de Giancarlo Fisichella. Cruelle comparaison, qui rappellera aussi pourquoi, dans les arcanes du sport, la politique va si bon train et que le désir de refaire venir des voitures plus rapides de cinq secondes au tour provoque tant d’émoi...

L’un des grands changements de l’ère moderne avec les V6 hybrides auxquels pilotes et ingénieurs doivent s’habituer est la relative absence de challenge dans la dernière courbe de New Holland, et la manière dont la dynamique du tour affecte le comportement des pneus. Auparavant un virage véritablement redouté des pilotes "dans lequel on s’engageait avec humilité, vraiment intimidant et où nous savions qu’un gros défi physique nous attendait", comme l’explique Anthony Davidson, le N°16 n’est plus aussi important qu’auparavant pour optimiser la vitesse de pointe en bout de ligne droite – désormais impressionnante avec les nouveaux moteurs.

 

Le défi de Lewis Hamilton

Revenons quoi qu'il en soit avec ce que l'on a dans l'assiette en 2016 : la promesse de Lewis Hamilton, distancé de 43 points par Rosberg au championnat, de livrer une bataille de tous les instants et de réaliser des "choses spectaculaires" pour relancer sa quête d'un quatrième titre mondial. 

Il faudra pour cela élever encore un peu le niveau affiché jusqu'à présent à Barcelone. Toujours un cran derrière son équipier depuis le début du week-end, le Britannique a une nouvelle fois concédé une poignée de dixièmes sur les pneus tendres, avec lesquels il ne trouve pas le meilleur de sa Mercedes. Le Champion a été vu coupant l’enchaînement consécutif au premier freinage à trois reprises. Une délicatesse qu'il faudra impérativement corriger au moment d'aligner un tour rapide propre en qualifications.

 

Le N°44 n'a pas encore trouvé la marge nécessaire pour ne plus se sentir directement menacé par Ferrari, dont la préparation espagnole pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses, tant les écarts sont fluctuants. Une nouvelle fois presque aussi efficace sur les chronos avec le mélange medium qu'avec le tendre pendant une bonne partie de la séance, Sebastian Vettel contient au final son équipier et des Red Bull sorties du bois avec un gros temps signé en pneus neufs en toute fin de séance. Mais  réservoir plein, Ferrari demeure loin. 

Romain Grosjean, revenu à des réglages plus proches de ceux utilisés à Bahreïn, semble de son côté plus satisfait du comportement de sa Haas.

GP d'Espagne - Essais Libres 3

 PiloteÉquipeTempsÉcartTrs
1 AllemagneNico Rosberg    Mercedes 1:23.078 1:23.078 15
2 Royaume-UniLewis Hamilton    Mercedes 1:23.204 +0.126 11
3 AllemagneSebastian Vettel    Ferrari 1:23.225 +0.147 16
4 Pays-BasMax Verstappen    Red Bull 1:23.719 +0.641 10
5 AustralieDaniel Ricciardo    Red Bull 1:23.816 +0.738 9
6 FinlandeKimi Räikkönen    Ferrari 1:24.110 +1.032 13
7 FinlandeValtteri Bottas    Williams 1:24.356 +1.278 14
8 MexiqueSergio Pérez    Force India 1:24.472 +1.394 15
9 RussieDaniil Kvyat    Toro Rosso 1:24.553 +1.475 13
10 EspagneFernando Alonso    McLaren 1:24.555 +1.477 13
11 AllemagneNico Hülkenberg    Force India 1:24.585 +1.507 15
12 BrésilFelipe Massa    Williams 1:24.621 +1.543 15
13 EspagneCarlos Sainz Jr.    Toro Rosso 1:24.695 +1.617 21
14 FranceRomain Grosjean    Haas  1:24.981 +1.903 13
15 Royaume-UniJenson Button    McLaren 1:25.051 +1.973 13
16 DanemarkKevin Magnussen    Renault  1:25.100 +2.022 12
17 MexiqueEsteban Gutiérrez    Haas  1:25.130 +2.052 17
18 Royaume-UniJolyon Palmer    Renault  1:25.376 +2.298 13
19 BrésilFelipe Nasr    Sauber 1:25.383 +2.305 22
20 SuèdeMarcus Ericsson    Sauber 1:25.401 +2.323 24
21 AllemagnePascal Wehrlein    Manor 1:26.097 +3.019 13
22 IndonésieRio Haryanto    Manor 1:26.251 +3.173 19

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