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En 2014, Pirelli reste un acteur majeur dans l'ombre des motoristes

L’an passé, pour sa troisième année en Formule 1, Pirelli s’était retrouvé au centre des débats et des discussions

L’an passé, pour sa troisième année en Formule 1, Pirelli s’était retrouvé au centre des débats et des discussions. La dégradation des pneumatiques avait en effet constitué le point clé de la performance sur la durée des Grand Prix, nécessitant même une modification en cours de saison suite aux mésaventures survenues à Silverstone.

En quelques mois, l’importance de la dégradation des pneumatiques s’est retrouvée reléguée au second plan, éclipsée par les changements majeurs de réglementation technique et l’introduction des V6 turbo. En première ligne en 2013, Pirelli peut travailler plus sereinement cette saison, mais se retrouve aussi moins dans la lumière.

« Ce devrait être l’année des unités de puissance », confirme Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport, sur le site officiel de la Formule 1. « La discipline a fait des changements et nous sommes un partenaire. On nous a demandé de faire un certain type de travail. C’est tout à fait vrai qu’il y a eu un investissement majeur de la part des motoristes dans des technologies très pertinentes et intéressantes, et c’est vrai que cette année tout est focalisé là-dessus. »

Néanmoins, au fil du développement des nouvelles monoplaces, encore très jeunes, les différences dans l’exploitation des gommes et la gestion de leur dégradation pourrait doucement redevenir un facteur plus crucial. Il ne faut d’ailleurs pas s’y tromper : si Pirelli adopte une approche plus conservatrice cette année et que la question est moins discutée, la gestion des pneumatiques reste un point critique et décisif de la Formule 1.

« Nous avons déjà vu d’assez gros écarts de rythme, et cela tend à dire que ceux qui attaquent plus fort voudront toujours un produit qui, disons-le comme ça, est plus conservateur afin de maximiser leur performance », constate Hembery. « Et puis vous avez les équipes qui n’ont pas cette performance, donc ils poussent pour avoir plus de performance qui vienne du pneu afin de réduire les écarts avec les autres équipes. »

Quoi qu’il en soit, Pirelli ne prépare pas de surprise dans l’attribution des composés pour les prochains Grand Prix cette saison, et les équipes savent déjà en grande partie à quoi s’attendre. Hembery rappelle que l’objectif de Pirelli est de répondre à un cahier des charges précis qui conditionne son engagement en F1.

« Une bonne saison serait de réussir à faire ce que l’on nous demande : deux ou trois arrêts. Nous avons réussi cela lors des saisons précédentes et nous sommes en passe de le faire de nouveau. Nous voulons rendre les courses intéressantes pour les fans et nous ferons toujours ce que le client veut. Nous sommes heureux de faire partie de la Formule 1. C’est un championnat immense, un produit unique. »

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