L'équipage de la voiture médicale positif au COVID-19

La F1 et la FIA doivent faire appel à deux remplaçants pour prendre place à bord de la voiture médicale au Grand Prix de Turquie.

Alan van der Merwe, Pilote de la voiture médicale, FIA, et Dr Ian Roberts, Délégué Médical, FIA

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

L'équipage de la voiture médicale ne sera pas celui habituel ce week-end, pour le Grand Prix de Turquie de Formule 1. Le pilote Alan van der Merwe et le médecin Ian Roberts, dont les noms sont devenus plus connus du grand public l'an dernier en raison du rôle qu'ils ont joué lors de l'accident de Romain Grosjean à Bahreïn, ne pourront pas tenir leur place. Tous les deux ont contracté le COVID-19 et ont été testés positifs lors du dépistage mené avant chaque épreuve du Championnat du monde.

"Tous les deux ont été testés positifs au COVID-19 avant de voyager et sont donc à l'isolement, et ne participeront pas au Grand Prix de Turquie", a confirmé un porte-parole de la FIA. "Ils seront remplacé sur cette épreuve par Bruno Correia, pilote de la voiture de sécurité du Championnat du monde de Formule E, et par le Docteur Bruno Franceschini, délégué médical."

En fonction de l'évolution de leur situation, Alan van der Merwe et Ian Roberts pourraient retrouver la voiture médicale dès le prochain Grand Prix, prévu à Austin à la fin du mois. Ce cas de figure démontre quoi qu'il en soit que la F1 et la FIA ne laissent rien au hasard quant aux précautions prises face à la pandémie de COVID-19.

Ancien Champion de F3 britannique, Alan van der Merwe a par la suite été pilote d'essais pour l'ex-écurie BAR, puis a couru en A1 Grand Prix et en Endurance. Il est devenu le pilote officiel de la voiture médicale en F1 lors de la saison 2009. Le médecin Ian Roberts l'a rejoint en 2013, après avoir notamment été directeur médical du circuit de Silverstone.

Depuis le début différé de la saison 2020, la F1 s'astreint à un programme massif de dépistage et respecte des protocoles stricts assurant la continuité du championnat. Depuis juillet 2020 et avant le Grand Prix de Turquie, plus de 150 000 tests ont été pratiqués, pour un total de 124 cas doit un taux de positivité de 0,08% au sein d'une communauté F1 qui est en grande majorité vaccinée. 

Tout personnel se rendant sur un Grand Prix doit être testé avant de voyager, puis suivre un processus précisément établi avec des règles à respecter ensuite. Une approche qui, couplée à l'identification rapide des cas contacts, porte ses fruits puisque la F1 n'a jamais été confrontée à un cas d'épidémie au sein du paddock depuis le début de la crise.

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