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Les équipes favorables au retour de la suspension active

La majorité des écuries de F1 est favorable à un retour de la suspension active, qui simplifierait la donne et mettrait fin à la confusion qui règne autour de la légalité des systèmes imaginés par certaines équipes.

Nigel Mansell et Christian Fittipaldi

Nigel Mansell et Christian Fittipaldi

Renault

La FIA devrait clarifier le règlement actuel au sujet des suspensions avant les premiers essais hivernaux à Barcelone, le 27 février. Les débats se multiplient sur le sujet depuis quelques semaines, après l'envoi d'une lettre par Ferrari à la FIA, demandant une clarification quant à d'éventuels dispositifs permettant d'améliorer la performance aérodynamique.

Dans ce contexte, le retour de la suspension active figure parmi quatre options évaluées pour 2018. Ce système est formellement interdit en Formule 1 depuis 1994 – après avoir été utilisé par Williams en 1992 et 1993 – mais, d'après les informations de Motorsport.com, il est de nouveau envisagé, sur la base d'un document rédigé par McLaren. Un tel changement ne pourrait pas être mis en place avant la saison prochaine au plus tôt, compte tenu des discussions tardives. Plus tôt dans la semaine, Éric Boullier, directeur de la compétition de McLaren, avait précisé les motivations de son équipe pour aller dans ce sens.

La proposition de suspension active contient l'idée d'une standardisation des actionneurs, ce qui permettrait de limiter les coûts. Elle prétend également que ce serait l'occasion de "faire entrer la F1 dans le XXIe siècle" avec cette technologie. Si cette voie venait à être suivie, elle pourrait avoir comme point de départ une proposition de suspension active faite par Mercedes en 2014. Elle représenterait une base pour créer un dispositif à quatre canaux permettant aux écuries de contrôler électroniquement le pilonnement et le roulis de la voiture.

Trois autres options sur la table

Une seconde option consisterait en un durcissement du règlement sur les suspensions afin d'éviter l'apparition de systèmes passifs conçus pour influencer la plateforme aérodynamique. Cette option s'appuie sur l'interprétation du règlement faite par Ferrari, interdisant formellement la suspension active, et nécessiterait la modification de l'article 3.14 du Règlement Technique de la Formule 1 concernant l'influence sur l'aérodynamique.

La troisième option à l'étude serait justement d'exempter les systèmes de suspension de cet article du règlement qui évoque l'influence sur l'aéro. Cela autoriserait alors l'utilisation de systèmes passifs pour contrôler la plateforme aérodynamique, même si des procédés comme le FRIC (système de suspensions interconnectées) resteraient bannis. Si cela mettrait fin aux soupçons d'illégalité, des interrogations concernent toutefois les coûts qui pourraient être engendrés.

Enfin, la dernière option envisagée serait de conserver le règlement tel qu'il est aujourd'hui, tout en accentuant les contrôles de la FIA pour s'assurer que les équipes le respectent à la lettre. Elles seraient alors sommées de fournir une documentation détaillée permettant d'expliquer le fonctionnement de leurs suspensions.

Ces quatre possibilités vont être discutées, permettant de clarifier l'interprétation du règlement 2017 tout en travaillant sur d'éventuels changements pour l'an prochain.

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