Ericsson justifie son accident sous Safety Car
Le Grand Prix de Monaco a été le théâtre d'un incident plus qu'inhabituel, lorsque Marcus Ericsson s'est encastré dans le mur de Tecpro à Sainte-Dévote... sous le régime de la voiture de sécurité.
Photo de: Sutton Motorsport Images
À la décharge du pilote Sauber, plusieurs pilotes se sont plaints du refroidissement de leurs pneus lors d'une neutralisation qui a duré pas moins de sept tours, et il semble que Marcus Ericsson ait, de surcroît, rencontré des problèmes de freins. D'où cet accident lorsqu'il a tenté de dépasser la voiture de sécurité pour récupérer son tour de retard.
"J'avais des problèmes avec les freins", confirme le Suédois pour Motorsport.com. "Avant le début de neutralisation, les freins surchauffaient beaucoup. Sous voiture de sécurité, en allant très lentement, ils sont devenus extrêmement chauds. La pédale de frein est devenue de plus en plus longue et je ne pouvais plus freiner."
"Quand on m'a dit de dépasser la voiture de sécurité, mes freins ne marchaient plus vraiment et mes pneus étaient glacés. Quand j'ai fait l'extérieur au Safety Car dans le premier virage, c'était comme au ralenti, la voiture ne voulait pas s'arrêter ni tourner."
Les pneus ont également posé problème ; on se rappelle notamment la détresse de Lance Stroll à ce moment de la course, le pilote Williams s'avérant incapable de maintenir ses gommes (et ses freins) en température.
"J'ai ce problème cette année, les pneus étant plutôt conservateurs", confirme Ericsson. "On l'a vu ce week-end, dès qu'on ralentit un peu, on perd énormément de température. Du coup, il faut freiner fort pour maintenir de la température dans les pneus. Je n'ai pas pu utiliser les freins pendant trois ou quatre tours. Et là, la température disparaît complètement. Donc la combinaison du problème de freins et des pneus très froids est en cause."
Une Sauber trop lente
Le week-end de Sauber s'est en tout cas soldé par deux abandons suite à l'accrochage de Pascal Wehrlein avec Jenson Button, alors que l'écurie suisse a monopolisé les 19e et 20e places en EL2, en EL3 et en qualifications.
"Il nous manque en général une seconde au tour en deuxième partie de tableau, donc c'est dur pour nous. C'était un peu mieux en course, mais nous étions trop loin pour faire quoi que ce soit. Nous avons fait notre possible en course, cela ne se présentait pas trop mal mais cela ne s'est pas si bien fini", conclut Ericsson.
Propos recueillis par Lawrence Barretto
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