Pénalité pour Ericsson, évolution Renault pour Verstappen

Après le violent crash dont il a été victime vendredi en Essais Libres 2 à Monza, Marcus Ericsson a pu reprendre la piste ce samedi. Grâce au travail fourni par Sauber, le pilote suédois bénéficie d'une monoplace refaite à neuf pour le reste du week-end, autour d'un nouveau châssis.

En revanche, il n'a pas pu échapper à une pénalité moteur puisque le V6 de son unité de puissance Ferrari a dû être remplacé. S'agissant de son quatrième moteur à combustion (ICE) de la saison, contre trois autorisés par le règlement, une pénalité de dix places s'appliquera sur la grille de départ à l'issue des qualifications.

Ericsson est le troisième pilote pénalisé sur la grille de Monza. Nico Hülkenberg (Renault) sera renvoyé en fond de grille suite à un changement complet de son unité de puissance (qui s'ajoute à sa pénalité de dix places pour le crash provoqué au départ du Grand Prix de Belgique). Daniel Ricciardo a également changé l'intégralité de son unité de puissance, avec la conséquence là aussi d'un renvoi en fond de grille.

Chez Red Bull Racing, son coéquipier Max Verstappen dispose depuis ce matin d'un troisième V6. L'écurie autrichienne a finalement pris la décision de doter la monoplace du Néerlandais de la Spécification C du moteur Renault, que Ricciardo a testée dès hier. Verstappen n'est en revanche pas pénalisé suite à ce changement, puisqu'il s'agit de son troisième ICE de la saison.