Ericsson a-t-il marqué des points pour son avenir ?

Dans le top 10 pour la troisième fois de la saison à Hockenheim, la deuxième en trois Grands Prix, le Suédois sait qu'il doit prouver à ses dirigeants qu'il a sa place dans le projet pour la saison prochaine.

Marcus Ericsson, Sauber C37, devant Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Marcus Ericsson, Sauber, lors de la parade des pilotes
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber, sur la grille
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber, Xevi Pujolar, ingénieur de piste en chef de Sauber et Ruth Buscombe, responsable de la stratégie de Sauber sur la grille
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber, lors de la parade des pilotes
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber signe des autographes pour les fans

Alors que la saison des transferts commence à réellement battre son plein, Marcus Ericsson sait que son avenir n'est pas garanti chez Sauber. Et ce même en cas de départ de Charles Leclerc chez Ferrari pour y remplacer Kimi Räikkönen.

L'écurie suisse étudie plusieurs options pour 2019, et a par exemple lancé un processus d'observation avec Antonio Giovinazzi. L'Italien, qui a participé aux essais libres du Grand Prix d'Allemagne le week-end dernier, espère lui aussi décrocher une place de titulaire avec l'écurie de Hinwil l'an prochain.

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Malgré cette pression qui se fait inévitablement sentir, Ericsson ne tremble pas. À Hockenheim, c'est même lui qui a saisi l'occasion de ramener deux points supplémentaires à Sauber en accrochant la neuvième place à l'arrivée. Le résultat d'une stratégie très bien exécutée et d'une fin de course durant laquelle il n'a pas cédé à la panique en dépit de l'arrivée de la pluie.

"Je visais les points, je savais que je pouvais le faire", confie le pilote suédois. "Partant en pneus tendres, j'avais un plan très clair pour faire un long premier relais, très proche de ce que j'avais fait en Autriche, pour être un peu décalé par rapport à tout le monde, essayer de faire durer les pneus tendres puis ensuite être à l'attaque avec des pneus neufs."

"C'est exactement ce que j'avais fait en Autriche, et j'ai senti que c'était une de nos grandes forces. Je peux être plutôt bon avec les pneus en les faisant durer assez longtemps. C'est ce qui s'est passé une nouvelle fois. Les autres ont commencé à passer au stand et à avoir du mal avec les pneus, donc après 25 ou 30 tours j'avais la piste libre et j'ai vraiment pu faire de bons chronos et réellement faire une différence."

"Puis la pluie est arrivée et a mélangé un peu les choses, même si nous aurions pu faire une grosse deuxième moité de course sans la pluie, je pense, et nous battre pour les points. C'est notre force, et je dois maintenant travailler sur ma faiblesse, c'est-à-dire les qualifications. C'est là que nous devons trouver de la performance supplémentaire."

Le bon coup de pub ?

Cette neuvième place, Marcus Ericsson la voit comme une excellente publicité et comme une démonstration de sa capacité à faire ce qui est attendu de lui en course. Pas du luxe quand Sauber affiche un rythme de progression qui rend ses baquets à nouveau attractifs. Au point de ne pas réussir à totalement étouffer ce que certains qualifieront de folle rumeur quand le nom de Kimi Räikkönen est évoqué.

"C'est important, à chaque fois que l'on est en piste, de montrer ce que l'on peut faire", insiste Ericsson. "Particulièrement en ce moment, quand on pilote pour son avenir. Il y a de nombreuses discussions au sujet de l'année prochaine et je dois prouver que je devrais être en F1 l'an prochain."

"Les journées comme dimanche aident mon cas. Samedi ce n'était pas trop mal, mais ça aurait pu être mieux. Je dois continuer à faire des courses solides comme celle-ci, car je sens que le jour de la course, je suis vraiment fort et je peux être aussi bon que n'importe qui d'autre. Mais je dois encore trouver quelque chose en plus le samedi, c'est mon objectif principal actuellement."

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Malgré les remises en question fréquentes, Marcus Ericsson ferait presque partie des meubles chez Sauber alors qu'il dispute une quatrième saison avec le team suisse. Et l'intéressé ne demande pas autre chose que d'embrayer sur une cinquième !

"C'est à Fred [Vasseur, directeur d'équipe] de prendre ces décisions. Mais ce n'est pas un secret, je veux rester ici", rappelle-t-il. "Je pense que l'équipe a quelque chose de génial, et je fais partie de cette aventure depuis quelques années maintenant."

"L'équipe a fait un excellent travail, mais je sens que je fais partie de cette transformation grâce à mon travail avec l'équipe. Ce serait sympa de continuer ça et de voir où ça peut nous emmener, car les progrès que nous avons faits cette année sont probablement les meilleurs du peloton, et c'est très impressionnant."

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