Éviter l'électrocution, la triste fin de GP de Ricciardo

Daniel Ricciardo a connu un abandon en toute fin de Grand Prix, à Bahreïn, alors qu'il s'apprêtait à mener sa Renault dans le top 10 et ouvrir son compteur personnel. Mais l'Australien avait autre chose à penser qu'à son point manqué au moment de son abandon !

Des étincelles à l'arrière de la Renault R.S.19 de Daniel Ricciardo

Des étincelles à l'arrière de la Renault R.S.19 de Daniel Ricciardo

Steven Tee / Motorsport Images

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team
Daniel Ricciardo, Renault R.S.19
Daniel Ricciardo, Renault R.S.19
Daniel Ricciardo, Renault R.S.19
Nico Hulkenberg, Renault R.S. 19, devant Daniel Ricciardo, Renault R.S.19
Daniel Ricciardo, Renault R.S.19
Daniel Ricciardo, Renault R.S.19
Daniel Ricciardo, Renault R.S.19
Daniel Ricciardo, Renault F1 Team
Daniel Ricciardo, Renault R.S.19

Si la course fut un crève-cœur pour les pilotes Ferrari, le duo Renault n'a pas été épargné non plus par le yoyo émotionnel que peut représenter le fait d'entrevoir une solide arrivée se transformer en résultat des plus décevants.

Dans le cas de Daniel Ricciardo, qui avait tout perdu dès le premier tour du GP inaugural de la saison, l'enjeu était de rallier l'arrivée pour la première fois de la saison, avec quelques points à la clé. Après une course réalisée sur une stratégie pneumatique difficile au cœur du peloton, l'Australien, parti 10e depuis la grille, semblait en passe de le faire en occupant cette même position.

Tout cela, jusqu'au moment où, à quelques kilomètres du drapeau à damier, l'activation d'une sécurité de l'unité de puissance Renault se déclenchait et immobilisait tristement sa monoplace sans vie en bord de piste, et alors même que la monoplace sœur de Hülkenberg, alors sixième, connaissait elle aussi une avarie visiblement liée à l'unité de puissance…

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Activant l'intervention de la voiture de sécurité dans les dernières boucles, l'immobilisation de sa Renault faisait aussi peser un temps un risque de sanction au-dessus de la tête de Ricciardo, l'Australien n'ayant pas replacé son volant sur l'auto au moment de s'extraire de son cockpit. Mais les circonstances sont justifiées et comprises des commissaires, qui ont noté "un risque potentiel d'électrocution" du pilote, tout comme son équipe, qui l'a intimé par radio de "sauter de la voiture."

"J'avais la lumière [d'alerte du système de récupération d'énergie, signifiant que l'auto est dangereuse, ndlr] allumée donc je ne pouvais pas toucher la voiture : je n'ai pas pris de risque. Je ne voulais pas vraiment m'électrocuter, aujourd'hui !", justifie l'Australien, de retour dans le paddock. "La coïncidence veut que le switch de sécurité qui s'est activé sur l'auto de Carlos [Sainz] à Melbourne s'est activé en même temps chez moi et apparemment chez Nico ; mais nous allons faire des recherches là-dessus…"

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Avant cela, Ricciardo composait avec une stratégie rendant sa course difficile et la comparaison avec son équipier défavorable.

"Nous avions passé le moment du premier relais où c'était devenu trop tard pour rentrer : si l'on avait fini par [quand même] faire deux arrêts, on aurait fini derrière tout le monde, donc il fallait s'en tenir à ça", soupire Ricciardo. "On a essayé, c'était l'idée, mais deux arrêts [mieux calés] auraient été préférables, c'est sûr. Je pense que nous allons regarder ça. Au départ, je questionnais si c'était trop tôt, ou trop tard. On aurait peut-être pu trouver quelque chose [d'autre]. Mais c'est facile à dire après coup. La prochaine fois qu'on sera dans le doute, il faudra prendre la bonne décision."

 

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