L'expérience des pneus de GP2 a incité Giovinazzi à la prudence
Fortunes différentes pour les pilotes Sauber à Melbourne : si Antonio Giovinazzi a rallié l'arrivée de son premier GP, Marcus Ericsson a connu un accrochage dès le premier tour, ce qui a plus tard entraîné son abandon.
Photo de: XPB Images
Giovinazzi a réalisé une bonne course et n'a pas connu de problèmes techniques, ce qui lui a permis de terminer au 12e rang, une performance intéressante au vu du contexte, puisque le troisième pilote Ferrari a dû remplacer Pascal Wehrlein au pied levé samedi matin.
Il estime que son expérience du GP2, dont il est vice-Champion 2016, l'a sans doute poussé à la (trop grande ?) prudence : "Je dirais que le GP2 est assez différent avec la dégradation des pneus, c’est un petit peu pire qu’en F1. En raison de cela, j’y allais tranquillement au début de la course, parce qu’en GP2 avec les supertendres, il était seulement possible de faire sept ou huit tours, et ensuite il fallait rentrer au stand."
"J’étais supposé faire la moitié de la course [lors du second relais], donc j’ai pensé qu’il fallait que je n’aille pas trop vite parce que je ne voulais pas faire un autre arrêt. J’y suis vraiment allé tranquillement, juste pour comprendre les pneus et comprendre la voiture. C’était l’objectif pour moi, juste de comprendre plus la voiture et d’avoir l’expérience des pneus et de la voiture."
Est-il déçu de ne pas être dans les points ? "Ouais… hier j’étais à juste deux dixièmes de la Q2 et aujourd’hui à seulement deux positions des points. Être le meilleur des rookies, avec la préparation que j’ai eu avant – rien – je pense que c’était un très bon week-end."
En revanche, pour Marcus Ericsson, c'est la soupe à la grimace. Le Suédois, auteur d'un bon envol, a en effet été victime de Kevin Magnussen au virage 3, le pilote Haas percutant l'arrière de la Sauber qui lui faisait l'extérieur. Un incident qui a fait l'objet d'une enquête des commissaires, lesquels ont conclu à l'absence de responsabilité du Danois.
"Une course vraiment décevante pour moi. Je n’ai pas effectué un bon départ, j’ai ensuite mené un combat acharné dans les premiers virages de ce premier tour. Malheureusement j’ai été heurté à l’arrière dans le virage numéro 3, ce qui a causé d’importants dégâts sur la partie droite de ma voiture, le fond plat a également été endommagé."
"À partir de ce moment-là, tout ce qui comptait pour moi était de finir ma course. Mais un peu plus tard j’ai rencontré un problème hydraulique, dû à cet accident, ce qui m’a contraint à abandonner la course."
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