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Famille Bianchi - La course de génération en génération

Comme tous les jeunes hommes arrivés en F1, Jules Bianchi est tombé dans la marmite quand il était petit

Comme tous les jeunes hommes arrivés en F1, Jules Bianchi est tombé dans la marmite quand il était petit. Prodige du karting et des formules de promotion, fortement soutenu par la Fédération Française du Sport Automobile et par des personnes influentes dans le milieu comme son manager Nicolas Todt, Bianchi fait partie des pilotes arrivés au sommet à la force du poignet, sans budget indécent, grâce à ses résultats sportifs de premier plan.

Premier pilote de l’Histoire à avoir placé la très modeste équipe Marussia dans les points en F1 (Monaco 2014), Bianchi appartient à une grande famille de pilotes, dont le destin est intimement lié aux risques de la course automobile.

Une mélodrame varois au Mans

Son grand-oncle Lucien, qu’il n’a jamais connu, était en effet lui aussi pilote. Comme Jules, il a brillé à Monaco, en 1968, en montant sur le podium avec une Cooper Climax. Mais son plus grand fait d’arme demeure une victoire sur les prestigieuses 24 Heures du Mans, sur une Ford GT40.

Malheureusement, c’est également sur le Circuit de la Sarthe que Lucien Bianchi trouva la mort, en piste, à l’âge de 34 ans.

Mauro Bianchi, le grand-père de Jules, est un mordu de course. Ne ratant aucune sortie en piste de son petit-fils, il pilota pour Abarth et Alpine, et compte 35 succès internationaux à son palmarès, aussi bien en monoplace qu’en voitures de sport (endurance). Accidenté lui aussi très gravement au Mans, Mauro fut contraint de mettre un terme à sa carrière de pilote sur le redoutable tracé, encore craint des pilotes aujourd’hui.

Mauro Bianchi à Sebring, en 1964


Un Papa passionné mais ayant passé son tour

Une histoire familiale qui aura dès lors convaincu Philippe, le père de Jules, de ne pas suivre la même trajectoire. "Pour moi, ce fut trop compliqué parce que la famille ne voulait pas subir d'autres malheurs", explique-t-il à Nice Matin.

"Durant toute mon enfance et mon adolescence, le sport auto était un sujet tabou à la maison. Certes, j'ai bien essayé de tenter l'aventure en m'inscrivant au Volant Elf, puis au Volant Avia F3. Sans préparation, ni soutien, point de salut. Ça a tourné court".

Mais Jules a la course dans le sang.

"Avec sa première voiturette, il faisait des ''360'' dans le salon. Et quand on marchait ensemble, où que ce soit, il était toujours deux longueurs devant!", sourie son père, qui, dès lors, soutint la passion de son jeune talent.

"À trois ans et demi, Jules me tannait pour essayer. J'ai donc dû adapter spécialement un kart. Le mode d'emploi fut assimilé en deux temps, trois mouvements. En l'espace de quelques tours, c'est tout. Voilà comment il est devenu l'attraction de la piste."

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