Ferrari a été "contrôlé au moins dix fois" cette saison

Le directeur de la Scuderia s'est évertué à dissocier la faute commise par son écurie à Abu Dhabi des soupçons qui reviennent inlassablement autour de l'unité de puissance italienne.

Charles Leclerc, Ferrari SF90

Charles Leclerc, Ferrari SF90

Erik Junius

Inévitablement, l'infraction commise par Ferrari avant le Grand Prix d'Abu Dhabi et finalement sanctionnée d'une amende sans coûter son podium à Charles Leclerc ramène aux suspicions qui pèsent depuis des semaines sur l'unité de puissance italienne. Néanmoins, Mattia Binotto a expliqué que le contrôle aléatoire qui avait visé la monoplace du Monégasque avant la course dimanche n'avait rien d'une première, preuve selon lui que les deux sujets n'avaient rien à voir. Ferrari a écopé de 50'000 € d'amende car la masse de carburant mesurée par la FIA présentait une différence de 4,88 kg par rapport à celle qui avait été déclarée en amont.

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"Ce n'est pas la première fois", assure le directeur de Ferrari. "Cette saison, nous avons été contrôlés au moins dix fois. Donc ce n'est pas la première fois et ça a toujours été correct, mais cette fois-ci il y avait une différence. On déclare une certaine quantité de carburant, que l'on met dans la voiture au départ de la course. La FIA peut parfois essayer de vérifier ce qui a été déclaré en pesant la voiture, en la vidant, puis en la pesant à nouveau pour faire la différence et contrôler."

Mattia Binotto a rappelé que ce processus de vérification aléatoire était parfaitement maîtrisé et connu de toutes les écuries du plateau. Il s'agit de procédures qui ont d'ailleurs été rappelées scrupuleusement aux concurrents par la FIA dès le début de la saison, à travers une Directive Technique dont la clarté est incontestable.

Dans le même temps, un autre facteur a amplifié les suspicions puisque Charles Leclerc et Sebastian Vettel ont été priés d'utiliser un mode d'économie de carburant pendant la majorité de la course, alors que Ferrari se savait dans le viseur de la FIA. Là encore, la Scuderia nie toutefois tout lien de cause à effet et plaide la prudence inhérente à la fiabilité.

"Nous avons connu une défaillance moteur avec Charles à Austin, et nous savions qu'il pouvait y avoir un risque au niveau du kilométrage", insiste Mattia Binotto. "Nous avons dû gérer pour préserver les pneus, au moins les gommes dures, afin de faire un seul arrêt, ce qui n'a pas été le cas. Dans l'ensemble, c'était simplement pour gérer les moteurs, les pneus et la course dans sa globalité."

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