Ferrari a apporté des "corrections" avant Bahreïn
Avant le deuxième rendez-vous de la saison, les troupes de Maranello ont mis les bouchées doubles pour comprendre ce qui n'avait pas fonctionné à Melbourne et réagir de manière appropriée.
Sebastian Vettel, Ferrari SF90, avec ses mécaniciens
Steven Tee / Motorsport Images
Après sa désillusion de Melbourne, Ferrari a mis en place un certain nombre de "corrections" afin de ne pas vivre un week-end aussi difficile à Bahreïn. Le deuxième Grand Prix de la saison est particulièrement attendu pour voir si la théorie de l'accident ou de "l'exception" tient la route. Absents du podium en Australie, Sebastian Vettel et Charles Leclerc comptent sur une SF90 mieux comprise et mieux exploitée par la Scuderia.
Assurant qu'il n'y avait pas lieu de paniquer après le pétard mouillé de l'Albert Park, Mattia Binotto n'a pas pour autant ménagé ses troupes, et le travail mené entre les deux premières manches de la saison a vraisemblablement été dense. L'heure est au deuxième chapitre du cru 2019, avec l'espoir de redresser immédiatement la barre.
"Le circuit de Sakhir a des caractéristiques différentes de l'Australie, la motricité et le freinage y sont des facteurs clés", rappelle le directeur de Ferrari. "À Bahreïn, nous devrons collectivement nous assurer d'avoir compris et rectifié les domaines où nous étions faibles en Australie, et à cause desquels nous ne pouvions pas pleinement exploiter le potentiel de notre voiture."
"À Bahreïn, nous nous attendons à voir l'effet des corrections que nous avons faites, même si nous sommes bien conscients du fait que nos concurrents seront une nouvelle fois très forts. Avec cela à l'esprit, nous sommes impatients de revenir en piste les affronter."
Victorieuse en 2017 et 2018 avec Sebastian Vettel dans le désert de Bahreïn, la Scuderia va tout faire pour réaliser la passe de trois. Le quadruple Champion du monde, lui, souligne à quel point le tracé de Sakhir ne doit pas être pris à la légère, et peut générer des erreurs de pilotage compte tenu des conditions particulières.
"C'est dur de trouver le bon rythme dans le désert, principalement à cause du sable que le vent ramène sur la piste", explique-t-il. "Chaque tour est différent, ce qui peut être un facteur décisif, notamment en qualifications. Si l'on s'écarte de quelques centimètres de la trajectoire idéale, on commence à glisser et on peut gâcher un tour, car on ne peut pas rattraper le temps perdu à cet endroit. Le nombre d'erreurs y est significativement plus élevé que sur les autres circuits."
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