Les Ferrari éliminées en Q2 : "On est à notre place", dit Vettel
Pour la cinquième fois en neuf Grands Prix, aucune Ferrari n'a accédé à la Q3. Sebastian Vettel n'est pas surpris.

Les qualifications du Grand Prix de Bahreïn n'ont pas été favorables à la Scuderia Ferrari. Les deux SF1000 s'étaient classées entre la 11e et la 15e place lors des trois séances d'essais libres, avant que Charles Leclerc et Sebastian Vettel ne parviennent à prendre les neuvième et dixième positions en Q1.
La Q2 n'a pas été aussi fructueuse avec une seule tentative chronométrée à cause du drapeau rouge provoqué par Carlos Sainz ; Vettel et Leclerc sont passés à un dixième et demi de la Q3, onzième et douzième avec 16 millièmes entre eux. Pour le quadruple Champion du monde, ce résultat est logique.
"C'était très dur et serré", analyse Vettel au micro de Sky Sports F1. "Je pense que le secteur 2 n'était pas idéal, j'étais trop proche de George [Russell], ça n'a peut-être pas aidé, et j'avais du mal à faire marcher les pneus avant dans le dernier secteur. Il était peut-être possible de faire un peu mieux, le secteur 2 n'était clairement pas très propre. Globalement, je pense que nous sommes plus ou moins à notre place de ce week-end."
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"De mon côté, j'ai vraiment eu beaucoup de mal ce week-end, surtout hier", confie Leclerc à Canal+. "En EL3 ce n'était pas facile non plus. En qualifs c'était un petit peu mieux mais j'ai fait une erreur aux virages 1 et 4, qui m'a coûté un petit peu trop. Je ne sais pas si la Q3 était possible aujourd'hui."
"Dans tous les cas, on part 11e et 12e donc on aura le choix des pneus, ce qui est plutôt positif sur une piste comme celle-ci. J'espère qu'on tirera notre épingle du jeu avec cette stratégie. Avoir le choix de partir sur une gomme, de choisir le premier train qui sera moins usé, sera peut-être un petit avantage. Il faut prendre ce qu'il y a de positif aujourd'hui et j'espère qu'on fera une bonne course demain."
La gestion des gommes devrait en effet jouer un rôle crucial ce dimanche, et l'on peut s'attendre à voir la majorité des concurrents éviter les pneus tendres comme la peste. "Ce sera une… guerre des pneus paraît un peu exagéré, disons une bataille des pneus", ajoute Vettel. "Cette piste est très dure pour les pneus, et les gérer sera la clé demain. Si nous sommes rusés comme des renards, nous avons de bonnes chances. Sinon, la course sera longue. Je crois encore que nous avons de bonnes chances de marquer des points."

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À propos de cet article
Séries | Formule 1 |
Événement | GP de Bahreïn |
Lieu | Bahrain International Circuit |
Pilotes | Sebastian Vettel |
Auteur | Benjamin Vinel |
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