Ferrari va lancer la "1re étape" de son développement à Bakou
La Scuderia Ferrari disposera en Azerbaïdjan de "quelques évolutions" dans le cadre de la "première étape" du développement de la SF90.
Charles Leclerc, Ferrari SF90, quittant son garage
Mark Sutton / Motorsport Images
Ferrari n'a pas réussi à faire mieux que deux troisièmes places lors des trois premiers Grands Prix de la saison 2019 et la pression commence donc à se faire sentir dans les rangs de la Scuderia, qui a connu à la fois des problèmes de performance (Australie, Chine) et de fiabilité (Bahreïn). Au contraire, Mercedes a pris 130 des 132 points possibles grâce à trois doublés, disposant d'une avance de 57 unités au classement constructeurs.
La philosophie aérodynamique de la SF90 a été remise en question après ces débuts difficiles, notamment par le Champion du monde 2016 Nico Rosberg, tout comme l'absence d'évolutions par rapport à une W10 qui a déjà connu plusieurs modifications. Cependant, le team principal Mattia Binotto a expliqué que Ferrari allait "apporter quelques évolutions à Bakou", dans le cadre de "la première étape du développement de la SF90".
"Au sortir de trois courses qui ne se sont assurément pas passées comme nous le voulions, ce GP est un autre moment important pour nous. Nous nous sommes bien préparés pour, en analysant les données acquises jusqu'ici, en nous penchant sur les domaines où nous pouvons progresser et en travaillant pour adapter les réglages de la voiture et la gestion de l'unité de puissance aux caractéristiques de la piste."
Ces évolutions sont le résultat d'un travail qui a commencé avant le premier Grand Prix. La Ferrari a prouvé être une monoplace rapide en ligne droite bien qu'en déficit de vitesse dans les virages par rapport à la Mercedes. Ces caractéristiques pourraient trouver à Bakou un terrain favorable puisque les premier et dernier secteurs sont principalement constitués de longues pleines charges, entourant une seconde portion tortueuse dans la vieille ville.
"Un des grands challenges à Bakou est de trouver le bon niveau aérodynamique pour avoir une bonne adhérence dans les virages lents mais également pour être assez rapide dans les lignes droites où nous passons beaucoup de temps à fond. Ce n'est pas un compromis facile", a pour sa part expliqué Sebastian Vettel.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires