Ferrari ne va plus imposer un pilote à Alfa Romeo

L'écurie Alfa Romeo est désormais libre de choisir ses deux pilotes, même si elle va continuer de travailler main dans la main avec Ferrari.

Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C41, Charles Leclerc, Ferrari SF21

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Depuis que l'écurie Sauber est devenue partenaire d'Alfa Romeo en 2018 (et même rebaptisée un an plus tard), Ferrari avait la possibilité de placer un de ses poulains dans le second baquet de l'équipe italo-suisse, en l'occurrence Antonio Giovinazzi – aux côtés de Kimi Räikkönen – depuis trois ans. Cependant, ce ne sera manifestement plus le cas à l'avenir.

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Le directeur d'équipe Frédéric Vasseur l'a annoncé lui-même à Motorsport.com, peu après l'officialisation de la prolongation du partenariat entre Sauber et Alfa Romeo pour plusieurs années supplémentaires : "Le sujet des pilotes est évidemment un point clé. Nous pourrons choisir le pilote librement à l'avenir. Mais le lien avec Ferrari signifie bien sûr que nous pouvons facilement discuter avec eux de leur propre vivier de pilotes. Nous avons Antonio, il progresse, il fait du bon travail, et mon objectif est de garder ce lien avec Ferrari. Mais notre choix est libre, et nous allons en discuter avec eux."

L'information a été confirmée par Jean-Philippe Imparato, directeur de la marque Alfa Romeo, dans les colonnes de L'Équipe, lorsqu'il lui a été demandé si le constructeur italien allait conserver, via Ferrari, la possibilité de choisir un pilote : "À chacun son métier. La réponse est donc non ! Il n'y en a qu'un qui choisit. Ce sera Fred Vasseur ! Moi, je sais vendre des voitures, lui il sait diriger un team. Il fait ça depuis vingt-cinq ans et le fait très bien. Nous avons décidé d'un commun accord que, en dernier ressort, c'est lui qui décidera qui sera dans le baquet. Et il le fera au moment opportun, comme il l'a toujours fait."

Cette nouvelle n'apporte toutefois pas davantage de clarté sur ce que pourrait être le line-up Alfa Romeo en 2022. Les liens entre Hinwil et Maranello vont manifestement demeurer très étroits, et Antonio Giovinazzi semble de toute façon donner satisfaction, tandis que Mick Schumacher et Callum Ilott – deux membres de la Ferrari Driver Academy – pourraient briguer un baquet. Quant à Kimi Räikkönen, auteur de performances plutôt décevantes en qualifications cette saison, il se doit de convaincre ses dirigeants qu'il aura toujours le niveau nécessaire en 2022, à 42 ans.

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Propos recueillis par Adam Cooper

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