Ferrari n'aurait jamais cru possible de s'imposer à Budapest

Revenant sur la deuxième victoire de la saison décrochée par Ferrari, le week-end dernier en Hongrie, Maurizio Arrivabene avait encore de la peine à y croire. En plus d’être incontestable, après avoir idéalement exploité le mauvais départ des deux Mercedes en première ligne, le succès de Sebastian Vettel est venu conclure trois jours de labeur pour l’écurie de Maranello, qui était perdue après les premiers essais libres. 

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"Bien sûr, nous ne pensions pas à gagner la course, mais au moins à nous battre pour cela. Ensuite, il y a eu le vendredi, donc samedi les premières pensées étaient de se calmer, d’analyser les choses pour tout remettre ensemble", raconte Arrivabene.

Allison du cauchemar au rêve

Le directeur de la Scuderia révèle à quel point la situation était délicate pour ses hommes sur le Hungaroring à l’issue de la première journée. James Allison, directeur technique, était lui-même dans l’impasse, avant que l’équipe ne se serre les coudes pour tout remettre en ordre, avec brio. 

"Le vendredi, nous étions énormément en difficulté", insiste Arrivabene. "A un moment, James Alison m’a dit : "Si je devais penser à une journée, aujourd’hui ce serait la pire de ma carrière". Mais nous avons tout réuni." 

Tout s’est presque joué en une heure de temps, lors de l’ultime séance d’essais libres le samedi matin. C’est à ce moment-là que l’écurie italienne a pu se remettre dans le bon ordre de marche et confirmer en piste que les changements à apporter étaient les bons. 

"Nous avons travaillé avec détermination. Cela vous dit tout sur cette équipe qui est unie ; ils ont mis à profit les EL3, uniquement les EL3 pour essayer d’ajuster la voiture et après ça, samedi soir, nous nous sommes dit que nous étions sur la bonne voie. Nous ne pensions pas à un bon résultat mais simplement au fait d’être sur le bon chemin."