Ferrari affirme avoir prouvé la légalité de son moteur
Rappelant que son écurie a été "la plus contrôlée" cette saison, Mattia Binotto est catégorique : la légalité de l'unité de puissance Ferrari est prouvée.
Charles Leclerc, Ferrari SF90, au stand
Jerry Andre / Motorsport Images
Après une fin de saison qui a été marquée par la suspicion mais sans qu'aucune réclamation ne soit finalement portée, Ferrari reste ferme : son unité de puissance est parfaitement légale. Les performances du moteur conçu à Maranello ont alimenté les conversations dans le paddock lors de la deuxième partie de saison, poussant certaines équipes à demander des clarifications à la FIA. Celles-ci se sont manifestées par plusieurs Directives Techniques, publiées au fil des derniers Grands Prix, tandis que le jeu des petites phrases a alourdi le contexte, jusqu'aux accusations très directes de Max Verstappen après Austin.
C'est avant ce Grand Prix des États-Unis que la Directive Technique la plus remarquée a été envoyée par la FIA, et la chute de performance de Ferrari dans le même timing n'a fait qu'amplifier les soupçons. Néanmoins, la Scuderia a toujours affirmé que l'exploitation de son moteur n'avait pas changé et que son approche dans les réglages aérodynamiques était la cause des chiffres différents observés dès lors par la concurrence. Lors d'une rencontre cette semaine à Maranello avec quelques médias, dont Motorsport.com, Mattia Binotto a martelé sa position et rappelé que l'unité de puissance Ferrari avait été contrôlée à plusieurs reprises sans que la FIA ne trouve quoi que ce soit à redire.
"Si je reprends toute la saison, nous avons été l'équipe la plus contrôlée, avant ou après les Directives Techniques", explique le directeur de Ferrari. "Quand on a un avantage de performance, et nous l'avions certainement durant toute la saison, on est le plus contrôlé. Je pense que c'est normal de l'être, d'une certaine façon c'est bien, car à travers les vérifications on prouve sa légalité."
"Après les Directives Techniques, le nombre de contrôles sur nos voitures s'est multiplié. Les rapports ont été montrés à la FIA et les détails ont été discutés. Donc tout ce qui aurait pu être fait en collaboration avec la FIA a été fait. Nous n'avons jamais changé notre manière d'exploiter le moteur lors de la dernière partie de la saison, ce qui montre que notre unité de puissance est totalement légale. Sinon, si ça n'avait pas été le cas, s'il y avait eu la moindre illégalité, ça aurait été révélé dès le premier contrôle."
"Intégrité et respect"
Mattia Binotto approuve la méthode choisie par la FIA en publiant des Directives Techniques, rappelant que la réglementation moteur est "très complexe". Fier d'avoir vu l'unité de puissance Ferrari devenir la référence du plateau, jusque-là dominé par Mercedes dans ce domaine, il s'attendait à voir la suspicion survenir. "Nous avons été minutieusement contrôlés avant et après", insiste-t-il. "Après tout, nous sommes très fiers de notre performance, de l'avantage que nous avons pris avec notre unité de puissance."
Présent aux côtés du directeur d'équipe lors de cette rencontre avec la presse, le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, s'est lui aussi montré ferme sur le sujet. "Ferrari est une entreprise, mondialement connue. L'intégrité et le respect sont la clé", a-t-il rappelé. "Je pense que les gens doivent en tenir compte lorsqu'ils essaient d'examiner ces allégations."
Propos recueillis par Scott Mitchell
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires