Les pilotes Ferrari douchés par le déluge en Q3
Le leader du championnat, Sebastian Vettel, ne partira que sixième sur la grille de départ du Grand Prix d'Italie.
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sutton Motorsport Images
Après avoir semblé en mesure de lutter aux avant-postes, les deux Ferrari sont rentrées dans le rang à la surprise générale en Q3 à Monza. Relégués au rang d'observateurs lointains, Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel pourront tout de même s'élancer depuis la troisième ligne grâce aux pénalités moteur affectant les Red Bull, mais le résultat reste problématique en vue du championnat, alors que Lewis Hamilton s'est emparé de la pole position.
Tandis qu'il ne compte plus que sept points d'avance sur le Britannique au championnat, le pilote allemand s'interroge sur le manque de rythme soudain des SF70H dans la dernière partie des qualifications. La pluie n'a clairement pas fait les affaires de la Scuderia, mais l'écurie italienne n'imaginait certainement pas une telle désillusion à domicile. Il faudra remonter en course, face à la vitesse de pointe des concurrents placés devant.
"Je ne sais pas quel était le problème. Je suis surpris de la vitesse des autres, on ne pouvait pas aller aussi vite, on ne sait pas pourquoi", s'étonne Sebastian Vettel. "On va essayer de comprendre, et quelque chose n'a pas fonctionné. C'est comme ça et on verra demain. On a une bonne voiture, donc on ne doit pas avoir peur, même si aujourd'hui ne s'est pas passé comme on voulait."
"On sait que la voiture est rapide, on peut dépasser ici, ça devrait être une bonne course. Dans ces conditions, on a eu du mal mais il y a des années, on pouvait rouler dans de telles conditions, donc il y a un problème. Ce n'est pas idéal, mais demain devrait être une belle journée."
Kimi Räikkönen a devancé son coéquipier et partira cinquième, mais lui aussi a eu énormément de mal à exploiter les performances de sa monoplace lors de la Q3. Une situation qui ne le satisfait pas, mais le retour du soleil annoncé pour dimanche devrait changer la donne.
"On n'était pas assez rapides", regrette le Finlandais. "De mon côté, j'ai eu beaucoup de mal à trouver du grip et à faire fonctionner les pneus. C'était très glissant en tout cas, et avec peu d'appui aérodynamique, vous ne pouvez pas vraiment mettre la force qu'il faut dans les pneus. C'est loin d'être idéal, mais c'est comme ça. Demain, on va partir un peu mieux que notre position de qualifications et on verra ce que ça va donner. On sera bien plus rapides, mais là on ne peut rien faire."
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