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Les teams aideront à trouver les failles des règles 2021, selon la FIA

La FIA se veut optimiste concernant le fait que les failles de la réglementation technique 2021 seront soulignées par les écuries plutôt qu'exploitées.

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF90, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10, Max Verstappen, Red Bull Racing RB15, Carlos Sainz Jr., McLaren MCL34, et le reste du peloton au départ

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

La révolution réglementaire de 2021 passe en grande partie par le Règlement Technique, qui pose les bases de monoplaces simplifiées censées générer moins d'air sale et permettre aux F1 de se suivre plus facilement sans perdre trop d'appui dans les turbulences. L'effet de sol joue un rôle prépondérant dans ce dessein, tout comme la fin des ailerons et des déflecteurs complexes. 

Cette réglementation est issue d'un travail commun entre les instances, FIA et FOM, et les écuries. Mais le régulateur a également essayé de se mettre dans la peau d'un concurrent dont le seul but sera d'exploiter le règlement dans ses limites les plus absolues, voire au-delà, pour en découvrir les failles et/ou les vides et un éventuel avantage compétitif. Le but avoué a été de tenter de "casser les règles", selon les mots du responsable monoplaces de la FIA, Nikolas Tombazis, pour mettre à l'épreuve ce cadre réglementaire et trouver ses faiblesses. "C'est une partie de la découverte", a déclaré l'ancien ingénieur Ferrari à Motorsport.com. "Nous avons identifié deux ou trois domaines qui n'étaient pas bien écrits ou bien contrôlés et nous avons rédigé de meilleures règles au cours des derniers mois."

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En plus de cela, Tombazis espère que les potentielles zones grises restantes dans la réglementation seront portées à la connaissance de la FIA. "Parmi les équipes, un pourcentage raisonnable, je ne dirais pas tout le monde, adoptera le point de vue responsable et si elles constatent une incohérence dans les règles, elles seront désireuses de nous le signaler et de nous aider à trouver une solution. Je ne sais pas ce que ça pourrait être, et j'espère que nous en avons couvert la majeure partie. Je ne m'attends pas à ce que les équipes le fassent par charité."

"La raison pour laquelle les écuries, selon leur attitude ou selon qu'elles sont enclines ou non à prendre des risques, vont faire cela, c'est parce qu'elles auront trouvé une faille, qu'elles sauront que cela va contre l'esprit de la règle, et que nous aurons jusqu'à un certain moment pour ajuster les règles et faire des corrections. Elles ne veulent pas nécessairement passer trois mois sur quelque chose et se faire couper l'herbe sous le pied en perdant trois mois. Parfois, certaines équipes découvrent [quelque chose] et, avant de commencer à dépenser des ressources dessus, elles veulent être sûres que ça ne va pas être banni."

La confiance de Tombazis dans un tel processus vient du fait qu'il a "plutôt bien" fonctionné avec la réglementation aéro introduite en 2019. L'idée est d'éviter qu'une écurie mette la main sur une solution technique offrant un avantage très important en début de saison, à l'image du fameux double diffuseur de Brawn en 2009.

Avec Scott Mitchell 

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