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La FIA envisage d'ajouter d'autres zones DRS sur plusieurs circuits

Le Grand Prix d'Australie a vu l'introduction d'une troisième zone DRS alors que la piste en comptait deux depuis 2012. Et la FIA est prête à continuer la modification voire l'ajout de zones sur d'autres circuits cette saison.

Charles Leclerc, Sauber C37

Photo de: Sutton Motorsport Images

Le problème des dépassements en F1 est plus important encore depuis 2017, puisque la nouvelle réglementation a permis de mettre l'accent sur l'aérodynamique et donc de créer des monoplaces qui sont plus sensibles au phénomène des turbulences aéro.

Ces dernières rendent l'ensemble des pièces censées générer de l'appui moins efficaces lorsqu'une Formule 1 en suit une autre, ce qui ne permet pas forcément, si la différence de vitesse n'est pas énorme, d'être suffisamment proche dans les virages pour en profiter en ligne droite.

Sur certains circuits, cette situation est renforcée par l'absence de longues lignes droites ou de zones de freinage marquées, comme par exemple à Melbourne où certains pilotes sont parvenus à maintenir derrière eux des monoplaces plus rapides sans jamais qu'elles ne soient en position de tenter une manœuvre.

Pourtant, la FIA avait décidé d'ajouter une nouvelle zone DRS sur le tracé de l'Albert Park, entre les virages 12 et 13. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'en termes de dépassements, la différence n'a pas vraiment été notable. Tout au plus cette zone a plutôt permis à des voitures de maintenir le contact avant le point de détection suivant.

"Je pense que ça n’a pas fait une grande différence", a ainsi déclaré Valtteri Bottas après la course australienne. "Je pense que ça a peut-être un petit peu aidé à créer une opportunité pour le restart mais rien ne s’est passé. Je pense que le résultat final n’aurait pas été différent avec ou sans."

Une critique relayée en creux et parfois sur un plan plus global par certains acteurs de la discipline, allant même jusqu'à demander à ce que la piste qui accueille la Formule 1 depuis 1996 soit modifiée pour créer plus d'opportunités.

En attendant, la FIA ne peut agir que dans les limites de ses possibilités. Charlie Whiting, son directeur de course, a notamment indiqué que l'instance régulatrice avait l'intention de se pencher sur la question circuit par circuit en fonction de ce qui est possible et souhaitable.

"Nous pouvons faire ce que nous voulons, dans les limites du raisonnable évidemment", rappelle Whiting. "À Barcelone l’année dernière, après la première journée d’essais libres, nous avons réalisé que l'efficacité du DRS n’était pas aussi importante que l’année précédente, donc nous avons rallongé la zone du DRS."

"Nous voulons juste rendre les choses un peu plus intéressantes. C’est ce que nous [avons fait en Australie] et nous ferons quelque chose à Bahreïn, et probablement à Bakou et au Canada. Ce sont les courses auxquelles nous pensons pour l’instant."

Même s'il ne tire pas un bilan très positif du GP d'Australie 2018, il estime que du mieux pourra être trouvé sur d'autres circuits. "Nous cherchons à optimiser ce qui peut être fait avec les zones DRS. Ce n’est pas un circuit idéal pour [les dépassements], avec les deux zones DRS que nous avons qui ne sont pas particulièrement efficaces."

"C’était pour offrir un petit quelque chose d’autre, mais nous essaierons de faire quelque chose de plus efficace sur d’autres pistes où il y a plus d’opportunités pour essayer de le faire."

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