La FIA défend la gestion du Safety Car à Monza
Face aux critiques, la FIA affirme que la direction de course a pris les décisions qui s'imposaient au Grand Prix d'Italie.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
C'est derrière la voiture de sécurité que s'est achevé le Grand Prix d'Italie, et cela ne fait clairement pas que des heureux dans le paddock. Lorsque Daniel Ricciardo a entraîné une neutralisation de la course en immobilisant sa McLaren en bord de piste, il ne restait que six tours à parcourir pour les leaders, et c'est sans surprise que la grande majorité de ceux-ci ont décidé de rentrer au stand afin de chausser des pneus tendres neufs (ou peu usés) afin d'être dans la meilleure position possible pour la relance.
Or, relance il n'y a pas eu. La monoplace de Ricciardo a mis un certain temps à être évacuée ; en parallèle, la voiture de sécurité s'est positionnée devant George Russell, qui était troisième de la course, laissant ainsi Max Verstappen et Charles Leclerc prendre quasiment un tour d'avance. Face au temps nécessaire pour que tout rentre dans l'ordre, la direction de course a décidé de maintenir la neutralisation jusqu'au drapeau à damier, privant Leclerc d'une opportunité inespérée d'attaquer Verstappen.
Cette décision n'a pas fait l'unanimité, Leclerc notamment ayant confié son incompréhension tandis que Mattia Binotto, directeur de la Scuderia, déplore la lenteur des opérations. "Nous ne comprenons pas pourquoi cela a pris si longtemps pour relâcher les voitures entre la voiture de sécurité et le leader", déclare l'Italien sur F1 TV. "Il n'y a aucune raison d'attendre si longtemps."
Mattia Binotto
"Ce n'est pas un problème de sécurité : il y a un temps au tour minimal pour les voitures qui sont relâchées, elles ne peuvent pas aller à fond sur la piste. Il y a des drapeaux jaunes. Nous ne comprenons pas pourquoi cela a pris si longtemps, et je trouve ça dommage pour la F1, car finir une course sous Safety Car, c'est mauvais pour la F1 et c'est mauvais pour le spectacle. Nous sommes sûrs qu'il aurait pu en être autrement aujourd'hui, si la FIA avait accéléré les opérations."
Face aux critiques, qui ne viennent pas seulement de Ferrari, la FIA a jugé nécessaire de publier un communiqué prenant la défense de la direction de course. "Si tous les efforts ont été faits pour évacuer la voiture #3 rapidement et reprendre la course, la situation a évolué et les commissaires n'ont pas pu mettre la voiture au point mort et la pousser dans l'échappatoire", indique la fédération.
"La sécurité de l'opération d'évacuation étant notre seule priorité, et l'incident n'étant pas assez significatif pour requérir un drapeau rouge, la course s'est achevée sous le régime de la voiture de sécurité, conformément aux procédures convenues par la FIA et tous les concurrents. Le timing de la période de Safety Car pendant une course n'a pas d'impact sur cette procédure."
À noter que le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, va rencontrer les officiels et les team managers ce lundi pour discuter de divers sujets sportifs, après s'être entretenu avec les pilotes ce week-end.
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