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La FIA n'a pas voulu jouer les "dictateurs" sur les jantes perforées

La FIA a reconnu ne pas vouloir jouer les "dictateurs" en bannissant les jantes perforées de Mercedes en fin d'année passée, même si une course à l'armement s'est engagée pour les développer.

Vue détaillée d'une jante de Mercedes AMG F1 W09

Photo de: Giorgio Piola

La fin de saison 2018 a été marquée par une controverse autour des jantes de la Mercedes W09. L'écurie allemande avait en effet perforé les entretoises de ses roues arrière pour faciliter leur refroidissement, corrigeant ainsi un des maux fondamentaux des monoplaces de Brackley depuis plusieurs années. Certains concurrents ont alors estimé que ces ouvertures jouaient de fait un rôle aérodynamique, rendant donc ce dispositif potentiellement illégal.

La FIA avait cependant à plusieurs reprises validé ce design. En dépit de cela et face au risque potentiel de contestation de ses résultats, la marque à l'étoile avait décidé de se passer de ces pièces lors des qualifications et des courses de certains Grands Prix de la fin de saison dernière, en attendant que les deux Championnats du monde soient tombés dans son escarcelle.

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Pour 2019, l'écurie a maintenu et développé ce concept, profitant de l'appréciation favorable de l'instance dirigeante sur cette question. Ferrari et McLaren ont également essayé leur propre version cette année, et d'autres structures évaluent également des designs similaires.

S'exprimant sur cette polémique, Nikolas Tombazis, responsable monoplaces au sein de la FIA, a expliqué avoir conscience du fait que ce domaine était devenu une source importante de dépenses. Il juge malgré tout que l'instance n'avait pas à interdire quelque chose qui entrait parfaitement dans le cadre du règlement. "La solution de Mercedes était légale et l'idée à été reprise par d'autres", a-t-il déclaré pour Motorsport.com.

"Mais si vous voulez mon opinion, je vous dirais que ces designs compliqués ne sont pas une bonne chose pour la F1, parce qu'ils coûtent cher. Quand ils sont apparus en octobre, nous ne pouvions pas changer les choses sans un acte dictatorial, parce que nous avons constaté qu'ils respectaient les règles. Donc ça ne me surprend pas que d'autres équipes essaient de tirer parti du même concept."

Avec Jonathan Noble

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