La FIA nomme un délégué auprès de la F1
D'après les informations de Motorsport.com, la FIA a nommé un délégué auprès de la F1 pour travailler sur la stratégie et les améliorations à apporter à la discipline.
L'ancien journaliste spécialisé en F1 Dieter Rencken, qui a travaillé pendant plusieurs mois comme conseiller auprès du président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, va endosser ce rôle avec effet immédiat.
Dieter Rencken sera sous les ordres directs de Mohammed Ben Sulayem et a été chargé d'aider à la formulation et à la mise en œuvre d'améliorations en F1 au nom de l'instance dirigeante. La FIA est une organisation différente de la FOM, qui détient les droits commerciaux du championnat.
Il participera également aux discussions sur l'élaboration des nouveaux Accords Concorde, document qui régit la F1 et qui doit être renouvelé pour 2026.
L'idée d'un délégué de la FIA auprès de la F1 avait déjà été évoquée à plusieurs reprises par le passé. Élu président de la fédération internationale pour la première fois en 2009, Jean Todt l'avait même inscrite dans son programme. Elle avait toutefois été abandonnée pour deux raisons distinctes.
Dieter Rencken en 2017 aux côtés de Carlos Sainz.
Tout d'abord, Jean Todt estimait qu'il était impossible de trouver le bon candidat car en tant qu'organisation à but non lucratif, la FIA ne pouvait pas se permettre de se payer les meilleurs profils.
"On doit trouver quelqu'un qui soit prêt à donner de son temps, avec des capacités, et presque gratuitement", assurait-il alors. "C'est quelque chose qui rend le choix plus difficile et je préfère attendre quelques mois pour avoir le profil que je veux, plutôt que précipiter les choses pour attribuer le poste."
Finalement, Jean Todt a ensuite définitivement écarté l'idée parce qu'il estimait que le rôle de délégué n'était pas nécessaire tant que Bernie Ecclestone, grand patron de la F1, occupait une position forte pour diriger la Commission F1.
Le mois dernier, Mohammed Ben Sulayem a cependant rappelé la nécessité d'avoir davantage de personnes pour l'entourer, accordant toute sa confiance à ceux qui mèneront les discussions autour des Accords Concorde.
"Ce n'est pas un one-man-show", a-t-il rappelé. "Je m'adresse toujours à notre équipe. Si vous m'aviez posé la question il y a six mois, j'aurais dit que je n'avais pas une équipe suffisamment bonne pour négocier ça. On a un bon département monoplace, on a tout ça. Mais lorsqu'il s'agit de négocier, ce n'est pas pour les gens du technique : eux parlent de brides, de son, d'unité de puissance. Ça n'existe pas dans la partie commerciale."
"Aujourd'hui, j'ai une bonne équipe. C'est bien de commencer maintenant. Mais il n'y a pas le feu. Et les nouveaux Accords Concorde devraient être équitables pour les trois parties prenantes : la FIA, la FOM et les dix écuries, si elles sont encore là."
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