Fiabilité, équilibre, pneus : Red Bull et Verstappen ont du boulot

Max Verstappen et Christian Horner évoquent une importante quantité de travail à fournir pour espérer revenir au niveau de Ferrari.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB18

Max Verstappen, Red Bull Racing RB18

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Pour Max Verstappen, il y a une pilule difficile à avaler après le Grand Prix d'Australie. Longtemps deuxième de la course, le Champion du monde en titre a été contraint à l'abandon à une vingtaine de tours de l'arrivée à cause d'une nouvelle défaillance de sa Red Bull, la deuxième en trois courses. Un zéro pointé qui fait tache au championnat, où il accuse désormais 46 points de retard sur le leader Charles Leclerc, tandis que la fiabilité est clairement devenue le talon d'Achille de son équipe en ce début de campagne.

Après avoir évoqué une situation "inacceptable", le Néerlandais a insisté sur la quantité de travail à abattre du côté de Milton Keynes pour retrouver de la sérénité. "D'abord, je vais rentrer chez moi, puis je vais parler avec l'équipe lorsque je serai rentré", a-t-il expliqué dimanche soir à Melbourne. "Nous tenterons d'oublier cette journée, et de nous lever le lendemain en nous concentrant à nouveau sur les courses à venir. Mais aussi, il ne semble pas qu'il y ait de solution claire. Nous devons donc travailler dur pour essayer d'améliorer notre fiabilité."

Pour le clan Red Bull, le casse-tête est assez profond désormais. Car en plus du manque de fiabilité, le comportement de la RB18 sur l'Albert Park, son déficit de performance par rapport à la Ferrari et sa mauvaise gestion des gommes ont sauté aux yeux. Avant son abandon, la seule petite opportunité pour Max Verstappen s'est présentée lors d'un restart, mais à chaque fois Charles Leclerc a facilement pris la poudre d'escampette.

Max Verstappen ne voit pas de

Max Verstappen ne voit pas de "solution claire" dans l'immédiat.

"Au niveau de l'équilibre, j'ai énormément de mal, c'est vraiment aléatoire", décrit-il. "Et en course nous avions une dégradation pneumatique terrible. On peut voir que nous ne sommes vraiment pas dans la bonne fenêtre. Ça reste une deuxième place [avant d'abandonner, ndlr], mais si l'on veut se battre pour le titre, nous devons être devant Ferrari, et ils sont clairement en avance sur beaucoup de choses qu'ils font bien mieux que nous."

Directeur de Red Bull, Christian Horner confirme le fait que la RB18 n'était pas dans la bonne fenêtre de performance en Australie. Un constat qu'il met sur le compte d'un mauvais jugement des conditions de piste et des exigences pneumatiques durant le week-end.

"Ce que nous avons vu vendredi, c'est que selon nous la course allait se jouer sur l'arrière [de la voiture]", explique le Britannique. "Nous pouvions voir beaucoup de graining sur les pneus arrière, et je pense que la combinaison entre une surface lisse et la température a presque inversé le problème que nous avions essayé de contrer le vendredi. Et nous nous sommes retrouvés avec une voiture limitée à l'avant."

"C'est pourquoi nous croyons que nous étions en dehors de la fenêtre d'équilibre pour la voiture. Et c'est pourquoi nous avons eu beaucoup de graining, particulièrement avec les pneus mediums. Avec les pneus durs, ce n'était en fait pas si mal. Nous n'avons jamais pu voir le véritable rythme de Max."

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