Finances - Lotus veut voir le verre à moitié plein
Depuis l'année passée, Lotus F1 Team connaît de graves difficultés financières
Depuis l'année passée, Lotus F1 Team connaît de graves difficultés financières. Au rythme d'un train de vie peut-être trop élevé, l'équipe a graduellement basculé dans le rouge. L'argent promis par Quantum Motorsports et l'investisseur Mansoor Ijaz ne s'est jamais matérialisé sur le compte en banque de l'équipe, et cette dernière a engagé Pastor Maldonado pour 2014, le vénézuélien étant accompagné de son puissant mécène PDVSA.
Ainsi, la situation paraît critique. Gérard Lopez, propriétaire de l'équipe et nouveau team principal, tient cependant à relativiser la santé financière de sa structure.
"C'est une question de point de vue", explique Lopez, relayé par Autosport. "Quand l'argent était censé arriver, il est bel et bien arrivé, mais a dû être renvoyé à cause de problèmes liés à ces gens-là, et cela a retardé un certain nombre de paiements".
"Quand on a un flux de trésorerie, comme n'importe quelle autre entreprise, on attend l'arrivée de certaines sommes d'argent à un moment particulier", poursuit-il. "Et quand elles n'arrivent pas, le management doit faire marche arrière, en informer l'entreprise, et libérer des fonds. Si c'était une entreprise normale, et qu'un client n'avait pas payé, eh bien c'est un problème et on doit s'en occuper. Mais parce que c'est la F1, ça prend une importance démesurée".
Dans ce contexte qui reste difficile malgré tout, plusieurs têtes pensantes de Lotus ont quitté le navire, notamment le directeur technique James Allison en mai 2013 et le directeur d'équipe Éric Boullier en janvier dernier, forçant Lopez à prendre sa place. Pour ce dernier, encore une fois, l'optimisme est de mise, malgré la perte de pas moins de 95 employés.
"Je sais que certaines équipes fonctionnent avec 700 personnes", admet le Luxembourgeois. "Ce n'est pas notre cas, nous fonctionnons avec 470 employés, ce qui est largement supérieur à plus de la moitié des équipes".
"Si on voit le verre à moitié vide, on se dit "Ils sont en train de couler, ils ont perdu tant de gens". Mais dans la perspective du verre à moitié plein, nous avons encore 150 personnes de plus que la plupart des équipes. Donc tout dépend du point de vue. C'est probablement moins tumultueux de l'intérieur que ça ne l'est de l'extérieur", conclut-il.
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