Force India ne changera pas de nom en 2018

Propriétaire et fondateur de Force India, Vijay Mallya envisage depuis plusieurs mois de changer le nom de l'écurie afin de supprimer la référence à l'Inde dans l'espoir de faciliter les opportunités marketing. La modification était toujours envisagée en marge des essais hivernaux, avec une probabilité que cela se fasse avant le Grand Prix d'ouverture à Melbourne – avec l'accord de la FIA et de la F1 –, mais celle-ci s'est amenuisée au fil des jours.

"C'est une décision qui appartient aux actionnaires, et ils ont besoin de prendre leur temps pour qu'elle soit bonne", explique à Motorsport.com Bon Fernley, directeur adjoint de Force India. "Ils doivent décider où ils veulent aller et comment ils veulent se positionner. Ce n'est pas quelque chose qui devrait se faire avec une décision prise en cinq minutes. Force India avait un objectif commercial très clair quand l'équipe a été lancée, et c'est aujourd'hui une marque reconnue en F1. Alors ce qui sera fait pour l'avenir doit vraiment être mesuré et bien réfléchi. Il doit y avoir une bonne raison pour vouloir le faire, et ça doit venir des actionnaires."

"Au final, ce n'est pas une décision de l'équipe. Elle doit juste être prise très consciencieusement, très prudemment, et quand ils auront la chance de vraiment pouvoir l'étudier, alors ils pourront prendre leur décision. Ça pourrait arriver dans cinq ans, dans dix ans. Je ne crois pas que ce soit un élément important."

Le projet de changement de nom, bien que toujours sur la table, est donc repoussé au moins à l'année prochaine. Dans le même temps, Bob Fernley a démenti les rumeurs nées le mois dernier et évoquant un rachat éventuel de l'écurie par la compagnie britannique Rich Energy, tout en concédant qu'il y avait bien eu une approche.

"C'est un sujet pour lequel, si je prends le fichier des gens qui sont venus se renseigner sur Force India, ça figure probablement en tête de liste ! Si je prends les gens qui sont allés au-delà, il n'y en a aucun. Je crois que ça met les choses en contexte", précise Bob Fernley. "Nous ont-ils approchés ? Oui, mais de nombreuses autres personnes également, et ça n'a mené nulle part."

Propos recueillis par Adam Cooper