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Force India a passé les crash-tests malgré le "gros défi" du Halo

Le directeur de l'exploitation de Force India, Otmar Szafnauer, a expliqué que son écurie avait réussi les crash-tests obligatoires de la FIA malgré l'incorporation tardive du Halo dans le design de sa F1 2018.

Nikita Mazepin, Sahara Force India VJM10

Photo de: Sutton Motorsport Images

Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10
Esteban Ocon, Sahara Force India VJM10
Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10
Esteban Ocon, Sahara Force India VJM10
Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10

Pour 2018, le règlement varie peu sur le plan aérodynamique et va donc consacrer l'évolution ou le raffinement des concepts entrevus l'an passé. Cependant, un ajout de taille aux Formule 1, pour des raisons de sécurité, va modifier quelque peu la donne sur le plan aéro. Il s'agit du Halo.

Ce système de protection, qui vise à éviter que des objets d'une certaine taille ne puissent percuter le casque des pilotes, a été rendu obligatoire pour la saison à venir au cours de l'année 2017, alors même que les équipes concevaient leurs monoplaces. C'était le cas notamment de Force India, qui a dû retravailler sur son concept.

"La chose la plus énorme pendant l’hiver, pour nous, a été d’incorporer le Halo dans le design de la voiture parce qu’il a été introduit très tard. Ce qui, pour une équipe de notre taille, rend le redesign et le fait de ne pas tout reprendre à zéro encore plus difficile, mais entraîne [aussi] des changements énormes sur le design que nous avions déjà pour incorporer le Halo", explique ainsi Otmar Szafnauer, pour RACER. 

"Nous avons [trouvé qu’il s’agissait d’un grand défi]. Il pèse lourd, donc c’était un gros défi de ne pas trop faire augmenter le poids mais aussi de rendre le Halo suffisamment robuste pour supporter toutes les charges obligatoires, qui ne sont pas insignifiantes."

Et d'ailleurs, le dirigeant de la structure indienne de révéler qu'elle a passé les crash-tests obligatoires de la FIA : "Nous les avons tous réussis [les crash-tests]. En fait, nous respectons juste notre programme et ce qui est bien c’est que nous [les] avons passés du premier coup. Si ça n’avait pas été le cas, ça aurait pu être problématique."

Un problème en moins donc pour l'écurie de Silverstone qui se dirige désormais vers les essais hivernaux (du 26 février au 1er mars) en poursuivant son travail de fond : "Le développement de la voiture continue a un rythme rapide mais c'est relatif. On ne sait pas à quel point on fait du bon développement à moins de pouvoir se comparer à la concurrence. Avec un peu de chance, nous développons au même rythme que tous les autres et ça voudrait dire que quand nous allons commencer à faire rouler la voiture, elle sera compétitive. Mais c'est vraiment difficile à dire, de savoir ce que les autres ont fait pendant l'hiver."

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