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Le prix de rachat de Force India dévoilé

Un rapport officiel publié par FRP Advisory, qui a géré la mise sous administration et la vente de Force India pendant l'été, permet de mieux comprendre certains mécanismes du processus de rachat.

Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11, devant Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11

Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11, devant Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11

Sam Bloxham / Motorsport Images

Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11
Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11
Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11
Sergio Perez, Racing Point Force India F1 Team dans le Parc Fermé
Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11, sur la grille
Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11, devant Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11
Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18, devant Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11, et Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11

Ce rapport est également un document important à l'heure où la compagnie russe Uralkali conteste la manière dont a été mené le rachat de l'écurie, désormais détenue par un consortium à la tête duquel se trouve Lawrence Stroll.

Force India n'avait plus que 240 000 £ (270 000 €) sur son compte en banque lorsque le placement sous administration a débuté le 27 juillet dernier, quelques jours avant le versement des salaires et alors que devait se disputer le Grand Prix de Hongrie. Le sponsor titre BWT a alors accordé un prêt de cinq millions de livres pour permettre le paiement de la masse salariale et d'autres coûts immédiats.

FRP Advisory précise s'être mis en quête d'une "solution rapide" car au mois d'août, Force India allait faire face à des coûts estimés autour de dix millions d'euros, en dépit de la trêve estivale et de l'obligation de fermeture des usines, mais aussi parce que plusieurs membres clé de l'équipe recevaient des offres d'emploi d'autres écuries. Leur départ aurait affaibli la valeur d'ensemble de la structure.

Au total, 20 parties auraient manifesté un intérêt pour le rachat de Force India, bien que seulement cinq soient allées jusqu'à formuler une offre ferme avant la date butoir du 6 août. Une seule de ces offres incluaient un plan de sauvetage, celle de Racing Point, tandis que les autres ne concernaient que l'achat des actifs de l'entreprise, sans autre engagement. FRP Advisory l'a déjà rappelé la semaine dernière : il était impératif de donner la priorité aux parties souhaitant sauver l'entreprise dans son ensemble et lui permettre de poursuivre ses activités sans discontinuer.

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L'offre de Racing Point comportait un plan de secours qui consistait à acquérir les actifs de l'écurie pour 90 M£ (101 millions d'euros) si jamais le processus d'acquisition des parts n'était pas mené jusqu'à son terme avant le 14 août. Racing Point a également prêté 15 millions de livres d'emblée, ce qui a notamment permis à BWT de récupérer son argent.

La vente des parts de Force India était soumise à l'approbation de banques indiennes qui avaient gelé les actifs de Vijay Mallya, alors copropriétaire et fondateur de l'écurie. C'est ce qui a entravé le processus initial et contraint FRP Advisory à basculer sur l'offre de secours de 90 millions de livres. Racing Point a ainsi fait l'acquisition des actifs de Force India et a été contraint de relancer l'écurie sous une nouvelle licence et appellation pour continuer la saison 2018.

Ce que conteste Uralkali, c'est le fait qu'un nouvel appel d'offres n'ait pas été lancé à ce moment-là. Face à cette accusation, FRP Advisory met une nouvelle fois en avant la priorité de sa mission, à savoir conserver le personnel et permettre à l'équipe de pouvoir être au départ du Grand Prix de Belgique, fin août. Les administrateurs ont ainsi "pris une décision commerciale pour éviter le risque d'une perte significative de valeur de l'entreprise et de ses actifs".

Par ailleurs, FRP estime que les fonds seront suffisants pour que tous les créanciers de Force India soient remboursés. Le plus important d'entre eux est Mercedes, qui doit récupérer 13,7 millions de livres. Les dettes s'élèvent à 28,5 millions de livres.

Avec Adam Cooper  

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