Force India : "La VSC nous a complètement plantés"

L'état-major de l'écurie Force India est convaincu que le podium était jouable au Grand Prix du Mexique sans une intervention malencontreuse de la voiture de sécurité virtuelle.

Esteban Ocon, Sahara Force India VJM10

Sutton Motorsport Images

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Esteban Ocon, Sahara Force India VJM10
Bob Fernley, Team Principal adjoint Force India, lors de la conférence de presse
Esteban Ocon, Sahara Force India VJM10
Sergio Perez, Sahara Force India VJM10
Otmar Szafnauer, COO, Force India, lors de la conférence de presse
Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10

Esteban Ocon et Sergio Pérez ont profité des incidents du départ pour se hisser aux troisième et cinquième rangs respectivement, des positions qu'ils ont conservées pendant les 18 premiers tours de la course, Ocon creusant un écart de huit secondes sur la Ferrari de Kimi Räikkönen, à laquelle résistait son coéquipier.

Les Force India ont toutefois décidé de rentrer au stand à ce moment-là tandis que Räikkönen est resté en piste jusqu'à l'abandon de Brendon Hartley et l'intervention de la voiture de sécurité virtuelle, qui a permis au Champion du monde 2007 de changer de pneus avec une perte de temps minimale, doublant les Force India au passage.

Sebastian Vettel a également bénéficié de cette neutralisation et a doublé les bolides roses aux 50e et 57e tours, Ocon se retrouvant cinquième et Pérez septième. L'écurie n'a toutefois pas de regrets concernant sa stratégie.

"Nous jouions le podium", affirme Robert Fernley, directeur d'équipe adjoint, pour Motorsport.com. "D'habitude, en course, nous n'espérons pas menacer Ferrari, Red Bull et Mercedes, parce que nous ne pouvons pas les battre. Ici, il y avait une opportunité, donc nous avons fait un pari, mais un pari n'est pas toujours réussi. Ça valait le coup d'essayer. C'était un bel effort, mais au final, nous n'avions pas vraiment le rythme pour retenir les Ferrari."

"En visant le podium, nous sommes rentrés au stand plus tôt pour esquiver les undercuts. Au final, Räikkönen était légèrement plus rapide, juste ce qu'il faut. La voiture de sécurité [virtuelle] a tout gâché et a permis à Vettel de remonter."

La feinte de Ferrari

Même constat pour Otmar Szafnauer, directeur général de l'écurie, qui révèle que les mécaniciens Ferrari sont sortis de leur garage peu avant l'arrêt au stand de Pérez, ce qui a mené Force India à la décision de faire rentrer le Mexicain pour son changement de pneus.

"Räikkönen arrivait derrière nous", souligne Szafnauer pour Motorsport.com. "Son équipe est sortie des stands avec des pneus, prête à nous faire l'undercut. Et je pense que l'instruction qui lui avait été donnée était de faire l'inverse d'Ocon. Quand on a une voiture naturellement plus rapide, on peut faire l'undercut ou l'overcut."

"Au final, [Räikkönen] est resté en piste si longtemps qu'il y a eu la VSC et qu'il a gagné environ 12 secondes, parce que quand il est rentré au stand sous VSC, il a repris la piste dix secondes devant. Nous étions voués à l'échec si nous rentrions, voués à l'échec si nous ne rentrions pas. La voiture de sécurité virtuelle nous a complètement plantés."

Propos recueillis par Lawrence Barretto et Stuart Codling

 

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