Gasly : "50 km, et encore, à deux à l’heure..."

Le Grand Prix du Mexique s'apparente à une montagne à gravir pour Pierre Gasly, qui l'abordera avec une expérience quasi nulle de ce tracé.

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12, immobilisé en piste

Photo de: Sutton Motorsport Images

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12, immobilisé en piste
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12, immobilisé en piste
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso, arrêté en piste lors des EL3
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso, après son immobilisation en piste
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso et Marco Matassa, ingénieur de course
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12

Contraint de céder son baquet au pilote essayeur Sean Gelael pour les EL1, Pierre Gasly n'a pu parcourir que 12 tours lors des deux séances d'essais libres suivantes, victime d'un certain nombre de problèmes mécaniques.

Le Français, qui ne connaissait pas l'Autódromo Hermanos Rodríguez sur lequel il dispute le troisième Grand Prix de sa carrière, n'a finalement même pas pu participer aux qualifications en raison d'un problème de moteur rencontré en EL3. Il encaisse également une pénalité de 15 places sur la grille – au moins – qui ne change rien à sa position, puisqu'il était déjà dernier.

"Le premier tour de la séance ce matin, problème moteur, on a dû rechanger encore une fois et il n’y avait pas assez de temps", déplore Gasly au micro de Canal+. "50 km, et encore, à deux à l’heure... Hier on n’a pas fait de tour rapide à cause des soucis moteur. C’est un peu particulier, il n’y a pas grand-chose à faire, il faut se concentrer sur la course."

Hartley frustré

Pas épargné non plus par les soucis techniques ce week-end, Brendon Hartley a toutefois connu une meilleure journée, puisqu'il a franchi le cap de la Q1 avec une demi-seconde d'avance... avant d'être trahi par son moteur par la suite.

"C'est un peu frustrant", regrette le Néo-Zélandais. "Je n'ai pas fait le tour parfait en Q1, donc j'étais très enthousiaste pour la Q2. J'ai freiné au premier virage et j'ai entendu un gros bang. Je pense que nous avons un aussi bon rythme que Williams."

Lorsque l'impact de la densité de l'air, plus faible à 2250 mètres d'altitude, est évoquée, le rookie Hartley botte en touche : "Je ne sais pas vraiment, tout reste très nouveau pour moi. Je me concentre sur ce que je dois faire. C'est mon deuxième Grand Prix et pareil pour Pierre. Je sais que le refroidissement est un gros problème ici avec le manque d'oxygène."

 

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