Gasly : "Les meilleures sensations de l'année"

Depuis vendredi soir, Pierre Gasly sait que son Grand Prix d'Azerbaïdjan a pris un tournant différent de celui espéré. Coupable d'une erreur à la fin de la deuxième séance d'essais libres, où il n'a pas vu l'injonction des commissaires de se rendre à la pesée, le Français a été pénalisé et partira depuis la voie des stands dimanche. C'est donc en pensant uniquement à la course qu'il a abordé ce samedi à Bakou, travaillant uniquement les longs relais lors de l'ultime séance libre. 

Bien que condamné à ce triste sort, qui n'est toutefois pas irréversible sur une piste qui offre souvent son lot de surprises, Gasly a tout de même pris part à la séance de qualifications. Avec brio, puisqu'il s'est même adjugé le meilleur chrono de la Q1 au volant d'une Red Bull plutôt à l'aise. De quoi se faire plaisir, et surtout se rassurer, alors que le Normand cherche ses marques depuis le début du championnat.

"Nous ne nous attendions pas à aller aussi vite, on est juste sorti en Q1 pour avoir des sensations, comme on va partir de la voie des stands, mais je me sentais très bien, les meilleures sensations de l'année", confie Gasly au micro de Sky Sports. "J'essaie de m'adapter à la voiture, et la direction que ça prend est positive. Quand vous arrivez à piloter comme vous le voulez, c'est toujours bien, surtout avec une voiture aussi rapide, et quand vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez, ça n'est pas top."

Un temps envisagée, la participation à la Q2 n'a finalement pas eu lieu et Gasly a vu Max Verstappen terminer seul le travail de Red Bull Racing en qualifications. Avec une place en deuxième ligne du Néerlandais qui est venue confirmer l'aisance de la RB15 dans les rues de la capitale azérie. 

"C'est dommage de ne pas avoir pu rouler jusqu'en fin de qualifs, mais le plus important est que je me sente mieux dans la voiture, c'est positif", insiste Gasly, résolument tourné vers l'échéance de dimanche. "On sait que tout peut se passer ici, il faudra regarder la course car Bakou est toujours fou. Même en partant des stands, on va attaquer à fond et essayer de finir dans les points."