General Motors croit toujours aux chances d'Andretti Cadillac en F1

Le géant américain ne s'était pas encore manifesté depuis le rejet par la F1 de la candidature d'Andretti Cadillac. C'est désormais chose faite, et General Motors affiche sa confiance.

General Motors Formula 1

General Motors est toujours aux côtés d'Andretti et soutient encore l'initiative de l'écurie américaine, associée à Cadillac dans l'espoir de s'engager en Formule 1. D'abord acceptée par la FIA, la candidature du tandem américain a pourtant été rejetée ensuite par le championnat, à la fin du mois dernier

Pour la première fois depuis ce refus, la position de GM est clarifiée, par la voix de Jim Campbell, son vice-président performance et motorsport. Affirmant que la confiance demeure pour trouver une solution, il indique également qu'une réunion avec les dirigeants de la F1 a bien été sollicitée par Andretti Cadillac après l'imbroglio autour d'une invitation par mail qui n'avait pas été honorée

"En ce qui concerne notre candidature avec Andretti, nous sommes très satisfaits de notre dossier", insiste Jim Campbell. "La FIA l'a étudiée par rapport à d'autres candidatures, et nous a ensuite donné un vote de confiance. La FOM a fait sa déclaration et nous avons demandé une réunion de suivi. Nous allons y travailler."

"Nous pensons qu'Andretti et Cadillac ont les moyens de présenter une équipe compétitive. Nous ne disons pas que c'est facile, mais nos deux entreprises ont des exemples de réussite dans d'autres catégorie de sport automobile. C'est vrai aussi bien pour Cadillac que pour Andretti. Ceci étant dit, nos deux équipes continuent de développer notre monoplace à un rythme soutenu. Voilà où nous en sommes."

Dans sa décision du 31 janvier dernier, la F1 a estimé qu'Andretti Cadillac n'apporterait pas la plus-value espérée à la discipline. Des craintes sur son niveau de performance ont également été soulevées, alors que cet engagement se ferait dans un premier temps avec l'unité de puissance Renault. Néanmoins, la porte est restée ouverte pour l'horizon 2028 si GM venait à concevoir son propre bloc. 

"Comme je l'ai dit, nous croyons en la candidature que nous avons soumise", martèle Jim Campbell, assurant également que GM ne s'est pas senti insulté par les doutes émis. "Dans notre candidature, nous avons présenté les capacités d'Andretti en tant qu'écurie, et de Cadillac en tant qu'entité de fournisseur et d'ingénierie. Nous avons donc confiance en notre candidature et nous demandons une réunion avec la FOM."

Interrogé sur le fait que General Motors s'engagerait à concevoir son propre moteur pour 2028 mais pas avant, Jim Campbell précise qu'il s'agit d'un impératif réglementaire qui empêche de le faire pour 2026 : "Quand on s'inscrit pour être motoriste, il y a une date limite et, pour nous, c'était en juin dernier pour 2028. Si l'on voulait développer un moteur plus tôt, il fallait s'inscrire l'année précédente. C'est tout simplement le règlement".

Propos recueillis par Adam Cooper

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