Giovinazzi : "Je n'abandonnerai pas"
L'Italie est condamnée à patienter encore avant de retrouver un pilote titulaire sur la grille de départ.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Antonio Giovinazzi incarnait cet espoir pour 2018, mais le jeune protégé de Ferrari a vu le baquet Sauber lui échapper, restant en possession de Marcus Ericsson aux côtés du nouveau venu Charles Leclerc. C'est dans la peau du troisième pilote de l'écurie suisse, mais également de la Scuderia, que Giovinazzi va poursuivre son parcours dans l'ombre l'an prochain, pour s'efforcer de convaincre et de saisir la première occasion qui se présentera à lui.
S'il compte aujourd'hui deux Grands Prix à son actif, c'est notamment parce que le sort l'a précipité dans le baquet de la Sauber en début de saison 2017 pour remplacer Pascal Wehrlein, blessé. Preuve que la vérité d'avant le début de saison peut vite tourner.
"Bien sûr, j'étais proche d'Alfa Romeo et c'était la meilleure opportunité, mais Sauber a clairement fait un choix différent", admet auprès de Radio Sportiva le pilote de 24 ans, qui digère encore la déception de n'avoir pas été titularisé par Sauber, en dépit du forcing effectué par Ferrari. "Néanmoins, je n'abandonnerai pas. Même l'année dernière, j'ai commencé en tant que troisième pilote, puis j'ai fait mes débuts, donc j'essaierai de travailler au maximum et de soutenir Ferrari, puis nous verrons ce qui se passera."
"J'ai fait mes débuts inattendus avec Sauber, mais j'ai aussi fait beaucoup de travail dans le simulateur à Maranello, à aider les pilotes [Ferrari], et j'ai également testé la Sauber, la Ferrari et la Haas. Je suis désormais un pilote différent, avec beaucoup plus d'expérience. La saison dernière a été exceptionnelle pour Ferrari, nous avons réduit l'écart et nous travaillons dur pour faire encore mieux l'année prochaine."
Les exemples de chances évanouies sont légion, car le temps qui passe en Formule 1 est certainement plus cruel qu'ailleurs. Antonio Giovinazzi veut en tout cas tout faire pour y croire, alors que le dernier Italien à avoir disputé une saison complète reste Jarno Trulli, chez Lotus en 2011. "Je mentirais si je disais que je ne veux pas être en Formule 1, et peut-être gagner un titre. Ce sera difficile, mais je donnerai tout", promet le natif de Martina Franca.
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