Giovinazzi se sent "chanceux" de faire équipe avec Räikkönen
Le pilote Alfa Romeo de Formule 1, Antonio Giovinazzi, se sent "chanceux" de faire équipe avec le Champion du monde 2007 et ancien pilote Ferrari, Kimi Räikkönen.
Antonio Giovinazzi, Sauber
Mark Sutton / Motorsport Images
Giovinazzi a enfin sa chance à plein temps en Formule 1 cette saison après avoir travaillé comme pilote de développement pour Ferrari depuis 2017, au moment où il avait fait ses débuts en F1 en remplaçant Pascal Wehrlein, blessé, à l'occasion de deux courses. Sauber est désormais devenu Alfa Romeo après que l'équipe suisse s'est classée huitième au championnat constructeurs en 2018 et a terminé l'année en étant une candidate régulière au top 10.
Décrivant ses objectifs 2019 à Motorsport.com, Giovinazzi a déclaré : "Il n'y a pas de données sur le potentiel de la nouvelle voiture, mais à titre personnel, il faudra que je confirme une progression course après course. Je suis chanceux d'avoir Kimi comme équipier, il sera une grande référence."
L'Italien a travaillé avec Räikkönen chez Ferrari et a plaisanté en expliquant que lui et le Finlandais ont "davantage parlé ces derniers mois que pendant les deux années précédentes chez Ferrari ! C'est agréable et transparent. Je suis chanceux d'être son coéquipier."
Obtenir le rôle de pilote de simulateur en 2017 était crucial pour Giovinazzi, dont la carrière avait été soutenue financièrement par Ricardo Gelael, le père de l'actuel pilote de F2 Sean. Le passage chez Ferrari a permis à Giovinazzi de se placer pour obtenir un rôle avec le partenariat de Sauber avec Alfa, qui va se développer un peu plus cette saison.
"Au départ, c'est une expérience plaisante car vous travaillez avec des professionnels et de grands pilotes, dans mon cas [Sebastian] Vettel et Kimi. Au fil du temps, ça devient une activité routinière, mais je l'ai toujours vue comme une chance. C'était un moyen de convaincre [Ferrari] que je méritais une chance."
Les 24 Heures du Mans 2018 avec une équipe Ferrari en GTE sont la seule course disputée par Giovinazzi depuis le Grand Prix de Chine 2017, qui était la deuxième course en remplacement de Wehrlein. À Shanghai, il avait subi deux accidents, en qualifications et en course, et les décrit encore comme le pire moment de sa carrière.
"Je savais que les chances d'être en Formule 1 étaient infimes, et pour la première fois, j'avais l'impression d'avoir manqué ma chance. Je n'étais pas satisfait, j'aurais pu montrer bien plus. Pendant deux ans, j'ai essayé de remercier ceux qui ont continué à me soutenir en travaillant au maximum de mes capacités. J'étais sur le 'banc', à progresser, et je suis heureux que ce travail ait payé. Mais je suis aussi conscient que ce rôle chez Alfa Romeo Racing est un point de départ. Je dois montrer en piste que je mérite cette opportunité."
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