GP d'Azerbaïdjan : le carnet de voyage des reporters
Motorsport.com vous propose de plonger dans l'ambiance des Grands Prix avec une carte postale avant chaque Grand Prix 2017, dans laquelle nous partagerons quelques anecdotes touristiques des reporters qui parcourent le globe.
Photo de: XPB Images
L'ambiance
Jonathan Noble : Bakou était un saut dans l'inconnu pour de nombreuses personnes en F1 l'an dernier, mais l'événement s'est avéré révélateur de bien des façons. Bien sûr, la vieille ville a été un point de discussion majeur, et pas seulement parce que la piste y est très étroite. Il se trouve que c'est un bon endroit pour faire connaissance avec Bakou, avec de bons restaurants et des bars où on peut passer un bon moment !
Roberto Chinchero : L'ambiance est typique d'un circuit urbain. On est très proche des spectateurs et des fans dès qu'on part de l'hôtel. La plupart des hôtels sont d'ailleurs idéalement placés pour aller au paddock à pied, et plus on s'en approche, plus on ressent l'ambiance du Grand Prix. Bien sûr, visiter la vieille ville est indispensable, d'autant que le tracé y passe !
Valentin Khorounzhiy : Depuis son arrivée au calendrier, Bakou est souvent cité dans les débats vus et revus sur le fait que la F1 a vendu son âme et trahi son Histoire, mais c'est complètement immérité : les organisateurs ont réussi à créer un événement mémorable, qui se démarque des autres. Le principal atout de la course inaugurale, l'an dernier, c'était ce circuit peu conventionnel et à l'aspect impressionnant. Bien que l'aspect nouveau puisse s'éroder au fil des années, cela reste visuellement captivant pour l'instant.
Cela dit, la ville n'avait pas vraiment l'air passionnée par la F1 lors de la première édition, mais ça pourrait très bien changer avec le temps. N'oubliez pas que le climat est particulier : malgré la proximité agréable de la mer Caspienne, la chaleur et l'humidité omniprésentes étaient légèrement agaçantes, voire oppressantes l'an dernier.
Où dormir ?
Jonathan Noble : Bien que Bakou dispose d'hôtels très huppés près du circuit (en fait, la salle de presse se trouve dans l'hôtel Hilton), ceux-ci sont très coûteux pour le Grand Prix. Il y a plein de logements un peu plus loin, que ce soient des petites chambres d'hôtes dans le centre ancien ou des endroits plus modernes dans la nouvelle ville.
Roberto Chinchero : Il y a beaucoup d'options pour loger à Bakou, mais il faut prévoir son voyage à l'avance pour dépenser moins et loger près du circuit ! Les meilleures solutions se situent dans le centre historique, où l'on peut trouver des hôtels dans des bâtiments historiques à prix moyen. Vous serez un peu plus loin des stands, mais quand même très près des tribunes.
Valentin Khorounzhiy : Il y a beaucoup d'infrastructures très correctes mais extrêmement chères autour du circuit, la plupart n'étant probablement pas abordables pour les fans. Cela dit, il y a des options très abordables sans trop s'éloigner de la piste, et certaines d'entre elles étaient loin d'afficher complet l'an dernier.
Comment venir au circuit
Valentin Khorounzhiy : Étant donné que c'est un circuit urbain, il y a des bus, des stations de métro et d'autres moyens de transport, mais il est probable que vous logiez suffisamment près du circuit pour y aller à pied. Au début, cela peut être un peu intimidant : c'était assez simple de trouver la piste l'an dernier, mais par contre, pour rentrer à l'intérieur, c'était tout l'inverse ! Les vigiles en uniforme militaire, placés aux différents points d'entrée du circuit, ne mouraient pas d'envie de nous aider à trouver notre chemin. En même temps, au bout de deux ou trois jours, on sait où aller.
Jonathan Noble : Si vous logez à Bakou, aller au circuit à pied est probablement le meilleur pari. L'an dernier, il y avait très peu de points d'accès au circuit (et ceux-ci étaient fermés le soir), donc il n'était pas évident de se déplacer en taxi. Bakou n'est pas une si grande ville, donc on peut aller presque partout à pied.
Roberto Chinchero : Si vous choisissez un hôtel "stratégiquement situé", vous pouvez tout faire à pied ! Sinon, le taxi reste une alternative économique qui fait que les transports en commun ne sont pas indispensables.
Où manger ?
Roberto Chinchero : Les gens qui travaillent en Formule 1 n'ont pas encore leurs habitudes à Bakou, vu qu'ils n'y sont allés qu'une fois. L'an dernier, ils sont nombreux à avoir choisi le restaurant Mayak, attirés par sa localisation... sur la mer !
Jonathan Noble : Les restaurants de l'hôtel Hilton, où la majeure partie du paddock loge, ont fait le plein de convives l'an dernier, mais nombreux sont ceux qui sont aussi allés dans la vieille ville, où l'on retrouve de bons restaurants variés, qu'ils soient locaux ou étrangers.
Valentin Khorounzhiy : Il y a quelques bons cafés et restaurants dans le district d'affaires au nord de l'entrée principale du circuit, mais ils étaient bondés et très bruyants l'an dernier, même si c'était en partie dû à l'Euro 2016. La vieille ville dispose d'options plus tranquilles, à la saveur locale ou plus standard.
Ce qu'il faut voir
Jonathan Noble : L'an dernier, étant donné que la course avait lieu une semaine après le Canada, la communauté F1 n'a pas eu beaucoup de temps pour faire du tourisme. Cependant, l'un des meilleurs endroits s'appelle Yanar Dag : c'est un feu de gaz naturel qui brûle continuellement et qui est juste à côté de la ville. C'est une des raisons pour lesquelles l'Azerbaïdjan est parfois appelé "la terre du feu".
Roberto Chinchero : Le musée des tapis est un "must", tout comme le centre culturel Heydar Aliyev et le Temple du Feu. Mais si vous aimez marcher, je vous conseille de faire une longue promenade dans le centre ancien de Bakou.
Valentin Khorounzhiy : La ville vaut le coup d’œil, si vous aimez les villes, et le centre ancien est fascinant. Mais vu ce début de saison 2017, la course pourrait s'avérer bonne cette fois et devrait vraiment être l'attraction principale.
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