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GP d'Espagne : Alonso, nouveau Messie de Barcelone

Fernando Alonso (Ferrari) a signé le 32ème succès de sa carrière dans la ferveur espagnole, aujourd’hui, sur tracé de Barcelone

Fernando Alonso (Ferrari) a signé le 32ème succès de sa carrière dans la ferveur espagnole, aujourd’hui, sur tracé de Barcelone. L’Espagnol a obtenu sa seconde victoire de la saison en ralliant l’arrivée devant Kimi Räikkönen (Lotus) et Felipe Massa (Ferrari), auteur de son premier podium 2013. Il faut remonter à la victoire 1996 de Michael Schumacher pour voir un pilote remporter la course de Barcelone depuis plus loin que la première ligne de la grille.

Quatrième, Vettel (89 pts) voit son avance au championnat réduite à seulement 4 unités sur Räikkönen. Avec 72 points, Alonso revient mathématiquement à moins d’une victoire du leadership.

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Tous à bâbord au départ !

Poleman du Grand Prix d’Espagne, Nico Rosberg (Mercedes) ne peut qu’espérer ne pas revivre le scénario de Bahreïn, lorsqu’il s’était déjà élancé de la pole position mais n’avait rallié l’arrivée qu’à la neuvième place en raison de la mauvaise gestion pneumatique de sa monoplace.

L’Allemand s’élance bien et parvient à se couvrir des assauts de la concurrence, tandis que son coéquipier Hamilton doit successivement céder à Vettel, passant par l’extérieur au premier freinage, et Alonso, n’hésitant pas à rester pied au plancher dans la longue courbe suivante, également à l’extérieur. Alors que Vettel place immédiatement Rosberg sous pression, Massa se débarrasse de la McLaren de Pérez pour rester dans le petit train de tête, composé de Rosberg, Vettel, Alonso, Hamilton, et Räikkönen. Cinq monoplaces d’autant d’équipe différentes mènent la danse en Espagne, rappelant à quel point l’épreuve est ouverte.

Après quelques boucles, Hamilton devient un bouchon gênant pour Räikkönen et Massa, qui perdent le contact avec le trio de tête en raison du rythme plus lent du Champion 2008, prenant déjà des pincettes avec ses pneus. Iceman se débarrasse de la Mercedes dans le 7ème passage. Cette même boucle voit Webber, auteur d’un départ catastrophique (P7 à P12), observer un premier arrêt remarquablement tôt.

Alonso en capitaine ; le navire Mercedes sombre



Parti 6ème, Romain Grosjean est le premier à abandonner ce dimanche, entrant aux stands au 9ème passage avec une suspension arrière affaissée, tandis que le bal des arrêts bat son plein. Il s’agit du premier abandon de la saison pour le franco-suisse, qui a bouclé tous ses autres GP dans les points. Sutil reste également sur le carreau, victime de ce semble être une surchauffe des freins. Nico Rosberg et Sebastian Vettel entrent ensemble aux stands ; le pilote Mercedes parvient de justesse à conserver la tête, alors que Fernando Alonso, lancé dans la ligne droite après s’être arrêté au 10ème tour, s’intercale entre les deux hommes et se montre de toutes parts dans les rétroviseurs du fils de Keke. L’Espagnol, pugnace, s’empare de la tête virtuelle du Grand Prix d’Espagne dans une clameur extraordinaire des spectateurs au bout de la ligne droite du 13ème tour. Le chemin de croix de Rosberg commence : Vettel et Massa s’engouffrent à leur tour dans la faille et laissent aisément l’Allemand derrière. Il ne faut attendre que quelques instants pour voir Räikkönen, seul homme de tête en mediums, prendre le dessus sur Rosberg à son tour et prendre la quatrième place. Après 15 boucles, Alonso mène Vettel de 2 secondes. Massa est 3ème (+3.5s), devant Räikkönen (+6.0s). Hamilton, parti second, a chuté progressivement au 10ème rang, et évolue derrière la Toro Rosso de Ricciardo, auteur d’une authentique performance.

La stratégie pneumatique bat son plein Red Bull et Lotus espèrent mener Vettel (durs) et Räikkönen (mediums) vers l’arrivée en trois arrêts. Ferrari, en revanche, opte pour l’option agressive en quatre arrêts et fait entrer Massa et Alonso une seconde fois aux 21ème et 22ème passages. Les rouges alignent secteur « pourpre » sur secteur pourpre, Alonso (durs) évoluant près de trois secondes plus vite au tour que les deux leaders. Vettel s’arrête au 24ème passage, tandis que Lotus rappelle son Finlandais volant à la fin du 26ème et maintient une stratégie décalée en mediums. Massa hérite de la seconde place. Parti 9ème, le Brésilien permet à Ferrari de rêver d’un doublé. Gutierrez est auteur d’une course exemplaire. Le jeune Mexicain de l’équipe Sauber, parti 19ème, a mené le GP en début de course à la faveur des décalages de stratégies, est 6ème lorsqu’il observe son second arrêt, au 28ème passage. Tombé en 14ème position près du cap de la mi-course, Lewis Hamilton est désespéré dans la radio lorsqu’on lui demande d’économiser les pneus : « Je ne peux pas piloter plus lentement », soupire-t-il.

Räikkönen perd également un temps important derrière Vettel, qu’il a rattrapé à la vitesse grand V lors des boucles précédentes. Coincé à la 4ème place derrière la Red Bull, Iceman doit passer s’il veut continuer à représenter une menace pour Alonso, leader de Massa avec 11 secondes d’avance au 31ème passage. Il tente une attaque au 33ème tour. Roues dans roues, les deux monoplaces à moteur Renault entament un ballet qui s’achève avec le passage de Räikkönen dans le premier S du circuit, dans le tour suivant. Hülkenberg est relâché des stands devant Vergne, qu’il percute alors que celui-ci regagne ses mécaniciens. Le Français se trouve décidemment souvent au mauvais endroit au mauvais moment et voit l’arrière de sa monoplace endommagée. Ferrari garde le cap Ferrari réalise un double arrêt pour Alonso et Massa au 37ème passage dans une exécution parfaite. Les deux Ferrari chaussent les mediums et ont encore un dernier arrêt à observer, tout comme Räikkönen et Vettel, sur des stratégies en trois arrêts. Alonso reprend le commandement à Räikkönen au 39ème tour. Il suffit à Alonso de maintenir d’une avance de 18 à 20 secondes sur le pilote Lotus pour s’assurer de ressortir devant la Lotus pour les derniers kilomètres de course avec des pneus au même stade de vie. Räikkönen opte pour un dernier relais de 20 tours en durs, après son dernier arrêt de la 46ème boucle. Alonso exécute son dernier passage dans la pitlane au 50ème tour. C’est en vainqueur qu’il y accèdera la prochaine fois, avec une avance de près de 10 secondes sur Räikkönen. Les deux Red Bull de Vettel et Webber restent au pied du podium, tandis que le dernier relais offre un beau duel à distance entre Räikkönen et Massa, tournant à l'avantage du pilote Lotus.

 Grand Prix d'Espagne - Course

# Pilote / Ecurie Ecart Points
01   25
02 + 9.3 18
03 + 26.0 15
04 + 38.2 12
05 + 47.9 10
06 + 68.0 8
07 + 68.9 6
08 + 79.5 4
09 + 81.7 2
10 + 1 tour 1
11 + 1 tour  
12 + 1 tour  
13 + 1 tour  
14 + 1 tour  
15 + 1 tour  
16 + 1 tour  
17 + 1 tour  
18 + 2 tour  
19 + 2 tour  
20 + 14 tour  
21 + 45 tours  
22 + 58 tours  

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