Le GP de France, l'une des courses les plus rapides en Europe

Suite au retour du Grand Prix de France au calendrier de la Formule 1 l'an passé, les équipes et les pilotes ont trouvé une toute nouvelle configuration de circuit à laquelle s'habituer. Avec un seul Grand Prix disputé à l'époque moderne, Motorsport Live se penche sur la vitesse du Paul Ricard par rapport aux autres pistes de la saison F1.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18

Le Circuit Paul Ricard fait, dans sa configuration F1, 5,842 km de long, ce qui veut dire qu'il s'agit du cinquième tracé le plus long du calendrier, derrière Spa, Bakou, Silverstone et Sotchi. Mais ce qu'il a dans sa besace, c'est un trio de longues lignes droites qui permettent aux pilotes de titiller le rupteur tout en atteignant des vitesses significatives.

Assistez au GP de France :

Sur la ligne droite de départ/arrivée, les pilotes se hissent à 335 km/h avant de plonger dans le gauche-droite qu'est le "S de la Verrerie", diminuant leur vitesse de moitié en appuyant sur la pédale de frein avant de se diriger vers la section suivante.

Après une série de virages lents – les voitures tombant à 85 km/h au virage 3 –, les vannes peuvent être à nouveau ouvertes sur la ligne droite du Mistral, où le pied du pilote est collé au plancher. Avec le DRS ouvert, les pilotes peuvent théoriquement atteindre des vitesses de plus de 340 km/h avant de ralentir fortement pour la chicane, la meilleure opportunité du circuit pour plonger à l'intérieur et réaliser un dépassement. Par comparaison, lors de la course de l'année dernière, Valtteri Bottas a brillé avec une vitesse de pointe de 343 km/h – c'est effectivement très rapide et ça place le Paul Ricard seulement derrière Monza, Hockenheim et Silverstone en termes de V-max atteintes sur les manches européennes. 

Après cela, il y a les deux célèbres virages à droite et à haute vitesse qui mènent vers la fin du tour : Signes et Le Beausset. Signes est à fond, et peut être pris à 340 km/h, et il donne sur Le Beausset, plus lent mais tout de même rapide. Ici, vous ne pouvez pas faire trop de compromis avec l'appui aérodynamique, car la moindre once de sous-virage peut vous couper les ailes pour le virage 9 – vous seriez alors grandement hors trajectoire et manqueriez de vitesse pour le reste du tour.

Le dernier virage est le plus lent de la piste, avec des vitesses qui s'abaissent autour de 80 km/h avant de retrouver la ligne droite de départ/arrivée et de devoir tout refaire une nouvelle fois. En rythme de qualifications, l'an passé, Lewis Hamilton a réalisé un temps de pole de 1'30"029, manquant d'un rien de passer sous la barre des 90 secondes, à une moyenne de 233,604 km/h.

Par rapport aux moyennes les plus rapides atteintes en qualifications l'an dernier, il s'agit de la sixième plus importante du calendrier – cela démontre qu'il y a un intérêt à maximiser la vitesse de pointe dans les réglages avant la course.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, celebrates after taking pole position

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, celebrates after taking pole position

Photo by: Steven Tee / LAT Images

Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, makes a pit stop

Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, makes a pit stop

Photo by: Glenn Dunbar / LAT Images

Quoi qu'il en soit, vous pouvez vous attendre à ce que les temps tombent ; en moyenne, les monoplaces 2019 sont 0,4 seconde plus rapide que leurs devancières en qualifications – mais avec la taille plus importante du DRS et la collection de longues lignes droites, les tours devraient être encore plus rapides que ça.

En dehors des périodes sous Safety Car, le temps au tour moyen du vainqueur Hamilton en 2018 était de 1'36"6, deux secondes plus lent que son meilleur tour – un 1'34"509 –, ce qui est une baisse de rythme raisonnable quand on prend en compte des facteurs tels que l'usure des pneus et la charge en essence.

Et quand l'heure vient de passer au garage pour un arrêt, le temps passé dans les stands est de 20 secondes, en plus du temps qu'il faut pour chausser un nouveau train de pneus. Même si l'entrée des stands a été modifiée pour 2019 et verra les voitures y plonger avant le dernier virage, il devrait rester au niveau de la plupart des circuits au calendrier – l'Autriche est le plus court avec 19 secondes, alors que Sotchi et Singapour peuvent prendre autour de 30 secondes au total.

Vous pouvez donc être sûr que le Grand Prix de France cette année sera véloce, excitant et, si les conditions le permettent, encore plus rapide que l'an dernier. Pour consulter tous les billets et tarifs disponibles, rendez-vous sur la billetterie du Grand Prix de France.

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